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Le vélo à hydrogène est prêt

A Bidart, Pragma Industries a trouvé ses premiers clients : la Poste d’Anglet et l’Agglo Côte basque Adour. L’aventure industrielle se concrétise
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Rue de Bassilour, à Bidart est nichée une entreprise porteuse d’avenir : Pragma Industries, créé il y a treize ans par deux ingénieurs : Pierre Forté, issu de l’aéronautique, et Rémi Succoja, de l’électronique.

Rue de Bassilour, à Bidart est nichée une entreprise porteuse d’avenir : Pragma Industries, créé il y a treize ans par deux ingénieurs : Pierre Forté, issu de l’aéronautique, et Rémi Succoja, de l’électronique.

Avec un but commun : mettre au point de nouvelles méthodes de production de piles à combustible. D’où le lancement d’un vélo roulant à l’hydrogène, déjà acheté par la Poste d’Anglet et l’Agglo Côte basque Adour.

Comment ça marche ? aurait demandé Michel Chevalet. Simple, enfin, on va essayer de rendre ça simple. Imaginez un vélo, muni d’un cadre un peu plus imposant que celui de Virenque, puisqu’on y a placé une pile à combustible, reliée au réservoir d’hydrogène, placé sur le porte-bagages.

Seul problème pour l’instant : l’absence de station de recharge, d’où l’obligation de transiter dans les locaux de Pragma, ou de se faire livrer par elle.

La puissance de cette pile est de 150W, couplée à une petite batterie tampon (invisible pour l’utilisateur car rechargée par la pile à combustible) pour fournir les pics de puissance, tels qu’accélérations, montées.

La puissance totale est bridée à 250W pour que la machine reste dans la catégorie des vélos à assistance électrique. Et donc, d’un point de vue réglementaire, il s’agit d’un vélo, pas d’un scooter. L’autonomie ? Une centaine de kilomètres.

Seul bémol à cette impeccable prestation : le site de Pragma, uniquement en anglais. A revoir, les garçons, mais sûr que 2017 sera pour vous une bonne année !

 

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