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    Toulouse aura son téléphérique

    Après Grenoble et Brest, comme à New York ou à Londres, on pourra traverser la Ville Rose dans les airs
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    Oui, c’est un grand « oui » qui vient d’être dit au projet de téléphérique à Toulouse. C’est même « bordé » pour 2020. Juste après Grenoble et Brest, la Ville rose est la troisième française à dire « oui » à ce type de transport. Version New York, Rio, Londres ou Barcelone. On joue dans la cour des grands.

    En guise de cadeau de Noël, le 21 décembre, c’est ce qu’a annoncé le comité syndical de Tisséo, dévoilant par la même occasion le groupement d’entreprises (c’est Poma, société basée à Boreppe en Isère, qui assurera la maitrise d’ouvrages, les leaders mondiaux du téléphérique) qui sera en charge des travaux et de la maintenance du « Téléphérique urbain Sud ».

    Il s’étendra sur trois kilomètres pour autant de stations : Université Paul-Sabatier, Rangueil et l’Oncopole. On ne devrait pas excéder les 10 minutes pour le parcours total. Chaque cabine pourra accueillir 35 passagers, la moitié assis, et un départ sera organisé toutes les 1 minute 30 aux heures de pointe. Bien entendu, les cabines seront accessibles aux personnes à mobilité réduite.

    Chez Tisséo, on espère une fréquentation de l’ordre de 7.000 passagers par jour. Plus tard, si l’essai est transformé, comme on dit dans le coin, le téléphérique pourra bien envisager un tracé vers Montaudran et Basso Cambo, histoire de passer à 15.000 personnes par jour.

    Coût du projet : 54,6 millions d’euros. Le téléphérique, apparemment le transport urbain du futur. Un téléphérique qui rime avec féerique.

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