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GENS D'ICIMaison Dufrexe, le foie gras sans complexe !

Des canards issus de la filière « Label Rouge origine Landes » qui garantit un élevage en totale liberté et un gavage traditionnel, au maïs en grain. Voici l’un des secrets d’un mets de haute-qualité…
©Maison Dufrexe

Nous sommes à Saint-Cricq-Chalosse, dans la petite contrée du sud des Landes, un nom qui fleure bon le terroir et le bien manger. Comme pour illustrer ce propos, arrêtons-nous quelques instants route d’Amou. C’est là que se niche la Maison Dufrexe, spécialisée dans le foie gras, cette denrée qui devient de plus en plus rare, par la faute de l’abattage massif de canards pour endiguer l’épidémie de grippe aviaire.

Pas de panique ! Du foie gras, on va en trouver sur les étals, malgré une baisse de la production d’environ 30 % (et un prix, hélas, augmenté de 10 à 20 %, ceci expliquant cela). Et chez Dufrexe, on a pris ses précautions, du foie, on n’en manque pas !  Grâce à une agriculture raisonnée, ses canards sont issus de la filière « Label Rouge origine Landes » garantissant un élevage en totale liberté, et un gavage traditionnel, au maïs en grain. Quant aux conserves, elles sont élaborées à l’ancienne, à partir de recettes familiales, dans la plus pure tradition du Sud-Ouest.

Après 13 à 14 semaines d’élevage en liberté, le canard adulte reçoit une alimentation très abondante et progressive, destinée à le préparer à l’engraissement à venir. Une fois l’âge adulte atteint, vers le troisième mois, il reçoit deux rations quotidiennes de maïs (exclusivement) durant deux semaines. Ainsi son foie fabriquera naturellement les graisses qui feront de lui un foie gras. Pas compliqué, tout ça ! Cela donne des produits fermiers, 100 % naturels, sans colorants et sans conservateurs artificiels. Le résultat, ce sont ces foies gras proposés sous diverses versions, entiers ou en blocs, ou mi-cuit (à la texture plus onctueuse que celui en conserve).

Voilà ce que Dufrexe propose. Le signataire de ces lignes assure qu’il n’a pas reçu son poids en foie gras en échange de l’écriture de cet article, mais qu’il s’agit simplement, à travers l’exemple d’un artisan de nos territoires, de rendre un hommage à tous nos éleveurs, qui se battent contre l’adversité et la mauvaise conscience végane, dans le but de nous proposer un mets de haute qualité, qui fait honneur au Sud-Ouest et est apprécié dans le monde entier. Maintenant, à table !

Dominique Padovani

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