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Mon Toit vert by Vertige s’implante dans les Landes

La société girondine fabrique un système végétalisation de toiture grâce à un procédé innovant. Elle s’apprête à s’installer à Saint-Vincent-de-Paul…
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Il y a une dizaine d’années, Stéphane Demghilem, paysagiste, a créé un procédé de végétalisation durable et léger grâce à la laine de chanvre et un tapis fabriqué à partir d’éléments recyclés.

Ce dernier permet de réduire la quantité de terre (ce qui allège le poids supporté par la charpente) sur les toits végétalisés. Il fonde alors Mon Toit Vert by Vertige, à Cenon, près de Bordeaux, pour commercialiser sa solution écologique.

En 2017, la société connaît de gros changements : elle est d’une part rachetée par le Groupe Demonchy, qui travaille dans l’immobilier professionnel et la réglementation des constructions de centres commerciaux évolue. En effet, le gouvernement la modifie pour obliger les constructeurs de ces espaces à ajouter des panneaux solaires ou des murs végétaux dans leurs plans. Cette nouvelle a permis à la société girondine de littéralement décoller.

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« Cela nous a en effet ouverts pas mal de portes », souligne Marc Muret, directeur développement de l’entreprise girondine, qui travaille notamment avec de grandes enseignes à l’instar d’Intermarché ou Ikéa.

Son implantation sur l’ancien dépôt de Fayat à Saint-Vincent-de-Paul permettra à Mont Toit Vert de maîtriser l’ensemble de la chaîne de production. « Jusqu’à présent, nous achetons le sédum à des pépiniéristes dans toute la France. Grâce à cette nouvelle acquisition, nous pourrons être totalement autonomes dans la production des végétaux que nous utilisons », précise Marc Muret, directeur du développement au sein de Mon Toit vert by Vertige. À termes, le siège entier de l’entreprise déménagera sur cette parcelle landaise de 17 hectares.

Isolation, insonorisation et protection de l’étanchéité…

L’entreprise girondine, qui emploie une dizaine de personne, utilise en majorité des plantes grasses (famille des crassulacées) dans la fabrication de ses toitures végétalisées. Ces plantes peuvent résister à des températures très difficiles et n’ont besoin que de très peu d’eau. Les toits végétalisés, même s’ils ont un certain poids et demandent davantage d’entretien que les tuiles, possèdent de nombreuses qualités : isolation thermique l’hiver, climatisation naturelle l’été, insonorisation du bâtiment, protection de l’étanchéité du toit, captation des eaux de pluies et apparition d’une biodiversité.

Selon Marc Muret, cette solution ferait économiser « près de 20% sur la consommation électrique d’un bâtiment ou d’une maison ».

Dans les prochaines années, Mon Toit vert espère bien se développer au niveau régional, avec des filiales entre Paris, Lyon et Bordeaux. L’entreprise mise également beaucoup sur son département Recherche et Développement, pour faire revenir la nature dans les villes.

Plus d’information sur l’activité de Mon Toit Vert, cliquez ici

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