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AMBASSADEURSSarreméjean : l’esprit de famille comme identité

C’est une petite entreprise que Louis Sarreméjean créa en 1920 à Condom. Aujourd’hui, avec 190 collaborateurs, avec 12 agences implantées dans le Gers, le Lot-et-Garonne, les Hautes-Pyrénées et les Landes, ils viennent d’ouvrir leur cinquième centrale à béton à Gimont.
Laura et Jean Paul Sarremejean devant un de leur camion de transport
Cette centrale à béton est toute neuve. Ils envisagent d’en faire leur premier outil de production d’ici 2025. Pas une gageure quand on sait que Sarreméjean représente plus de 40% de part de marché du béton dans le Gers.

Pour que cela vous parle davantage, un simple chiffre : 80.000. C’est en m3 le volume annuel moyen de béton produit chez Sarreméjean Matériaux et Bricolage. Ou de quoi remplir l’équivalent de… 1.077 piscines !

Une success-story parfaitement imbriquée dans son temps et son territoire, au-delà des 190 collaborateurs, il y a aussi le support aux associations locales et le soutien à plusieurs projets. La société gasconne se définit comme le mélange harmonieux d’une entreprise, d’une histoire, d’un esprit de famille et d’un terroir.

Retour sur une très belle saga familiale, racontée par Jean-Paul…

  • Quelques mots sur l'origine de l'entreprise ?

Jean-Paul Sarreméjean - Je suis le petit-fils du créateur de l’entreprise Sarreméjean Matériaux et Bricolage. La société a vu le jour en 1920 à Condom. Louis Sarreméjean, mon grand-père, fabriquait des blocs sur les bords de la Baïse. Il s’est ensuite mis à commercialiser du sable, des graviers, des abreuvoirs, des lavoirs… Tout ce qui était utile pour le quotidien des populations rurales. En 1945, c’est mon père Paul, qui a pris la relève. Il a développé le dépôt et a évolué en intégrant des produits de matériaux de construction du gros œuvre et second œuvre. En 1982, c’est tout naturellement que j'ai relevé le défi et que j'ai pris les commandes de l’entreprise. De 8 emplois quand j’ai démarré, on est arrivé aujourd’hui à 190 collaborateurs.

Nous proposons absolument tout ce qu’il faut pour les travaux des fondations aux finitions de la maison : béton, gros œuvre, second œuvre, bois, bricolage, menuiserie, chauffage, carrelage, terrasses… Nous travaillons autant avec les professionnels qu’avec les particuliers. Nous sommes au cœur du territoire avec 12 agences implantées dans le Gers, le Lot-et-Garonne, les Hautes-Pyrénées et les Landes. Nous avons des showrooms et nous venons d’ouvrir notre cinquième centrale à béton à Gimont. Si à l’époque on m’avait dit que la société atteindrait cette taille, je ne l’aurais pas cru ! Mon grand-père, a posé, sans le savoir, les fondements d’un groupe, encore en activité 100 ans plus tard. Aujourd’hui, si je suis encore aux commandes, ma fille Laura et mon fils Vincent ont rejoint l’aventure et prendront bientôt la suite. Nous avons à cœur que l’entreprise demeure familiale, ce qui ne l’empêche pas année après année, de devenir un acteur solide de référence.

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  • Vos dernières évolutions ?

J.-P. S. - Nous sommes heureux d’ouvrir notre cinquième centrale à béton à Gimont. Elle est là pour répondre à tous les besoins sur les environs. Elle est ouverte aux particuliers comme aux professionnels. Un centraliste et deux chauffeurs sont là au quotidien pour honorer les commandes avant d’agrandir l’équipe au fur et à mesure. Comme dans nos autres centrales (Condom, Auch/Pavie, Vic-en-Bigorre et Nogaro) nous fabriquons sur chaque site du béton prêt à l’emploi et assurons la livraison sur les chantiers. Cette centrale est toute neuve, elle vient de sortir de terre. Elle est équipée d'un malaxeur permettant de produire jusqu'à 50 m3/heure. L’objectif est qu’elle devienne notre premier outil de production d’ici à 2025. Je suis très fier que Sarreméjean soit devenu un acteur important du béton dans la région avec plus de 40 % de part de marché du béton dans le Gers. Notre force, c’est notre service grâce à notre propre flotte de 30 camions béton (24 camions toupie tapis, 1 toupie semi portant 11m3, 3 pumis et 2 pompes) et nos chauffeurs qui font partie des forces vives de l’entreprise. Nous sommes le seul acteur dans le Gers doté d’un tel parc de camions, ce qui nous permet d’être ultra réactifs et de servir tout type de chantier.

  • En quoi votre entreprise est-elle unique ?

J.-P. S. - Je dirais qu’elle est unique par son histoire bien entendu. 100 ans, ce n’est pas rien tout de même ! Mais au-delà de l’histoire, nous essayons d’être uniques par notre service. La satisfaction client est la priorité de toutes nos équipes qui s’attachent au jour le jour à garder les valeurs de proximité et de partage dans le suivi de leur projet.

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  • Quelle relation entretenez-vous avec votre territoire ?

J.-P. S. - Ce territoire du Gers est celui de ma famille depuis toujours. Je vis ici, je suis un gersois « pur jus » comme on dit, je travaille sur cette terre que j’aime tant. Je suis très fier que la société participe aussi à la vie économique du territoire en proposant un emploi pérenne à 190 collaborateurs, en sponsorisant des associations locales et surtout en étant à la naissance de projets tous uniques en leur genre. Enfin, c’est ce terroir qui nous a vu naître qui nous a fait devenir ce que nous sommes, une entreprise de proximité, de partage et au service de ses clients pour réaliser leurs plus beaux projets.

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  • L'esprit de famille reste au coeur de votre identité ?

J.-P. S. - Vous l’avez compris, Sarreméjean est une entreprise familiale depuis nos débuts et aujourd’hui la relève est assurée avec la présence de mes 2 enfants. Cet esprit de famille se retrouve dans toute l’entreprise. Beaucoup de collaborateurs ont grandi avec Sarreméjean. Et pour certains, on travaille ensemble depuis plus d’un quart de siècle. Cette longévité et cette fidélité, sont pour moi la meilleure des récompenses. Attention, esprit de famille ne veut pas dire société dépassée ou à la traîne : nous sommes un groupe ancré dans son époque et son territoire. Nous accueillons également beaucoup de jeunes recrues. Pour tous ceux qui ont envie de travailler, de grandir professionnellement et de développer le territoire, il y a peut-être une place pour eux à nos côtés.

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