Acteur historique du secteur de l'énergie dans le Sud-Ouest, Teréga présente des entrepreneuses, artistes ou athlètes, associant des talents multiples à une détermination sans faille.
« Au travers de ces portraits de 10 femmes d’exception, engagées et inspirantes, nous avons voulu mettre en valeur le talent de celles qui entreprennent et qui font rayonner le grand Sud-Ouest. Bien qu’elles œuvrent toutes dans des domaines très divers, chacune de ces femmes a su mettre son énergie au service du bien commun pour créer quelque chose d’inédit », précise Dominique Mockly.
« Elles ont le souci des générations à venir et savent mieux que quiconque que la valeur d'exemple est un moteur vertueux… pour qu'être une femme d'exception ne soit plus une exception. Au service du bien commun, elles se battent pour créer, comprendre et inventer un monde toujours plus engagé ».
Des talents multiples à découvrir…
Parmi ces 10 Esssenti’elles, certaines se battent pour une meilleure visibilité des femmes, d’autres cherchent avant tout à remplir une mission, souvent au service du plus grand nombre. Ce qui frappe chez ces dix profils, c’est qu’ils sont exceptionnels. Toutes en effet ont fait du dépassement de soi ou de l’extraction d’une situation initiale le maître mot de leur carrière. Leur générosité et leur engagement au quotidien interpellent et inspirent. Par leur action, elles contribuent toutes à créer un monde où la diversité n’est plus une exception mais devient la règle.
« Il faut du courage pour sortir de la norme, pour se dégager d’un moule. Tous ces exemples invitent à la réflexion : pourquoi ces talents ont dû parfois quitter un cadre professionnel trop conventionnel pour s’épanouir pleinement et de façon autonome ? Les obstacles permettent de révéler une ténacité qui reste l’un des meilleurs moteurs de la réussite. Cette faculté à battre en brèche les déterminismes fait figure de modèle pour notre jeunesse en quête de sens et de place dans la société ».
Éléna Poincet, cofondatrice et Pdg de Tehtris : qui ose gagne - « Ce qu’on appelle un « hackeur éthique » consiste à ne jamais vendre les failles, les vulnérabilités trouvées pour recevoir de l’argent, mais à s’en servir plutôt pour les constructeurs et pour améliorer le bien commun. Cette dimension éthique est une valeur que nous plaçons au cœur de notre entreprise. »
Audrey Le-Bars, directrice de projet du Territoire d’industrie de Lacq-Pau-Tarbes : casser les frontières – « Ces résonnances entre l’humain et le territoire trouvent un très grand intérêt à mes yeux. Pour exercer ce métier de géographe de la manière qui me paraissait la plus adéquate, la plus impactante aussi, j’ai eu très rapidement envie d’œuvrer pour les politiques publiques. »
Peggy Munich, présidente et fondatrice de Femmes Chefs d’entreprises Landes : faire de son mieux - « Aujourd’hui, la comptabilité ne peut plus imaginer de ne pas prendre en compte les différents impacts du mode opératoire pour l’extraction des ressources naturelles par exemple. C’est une discipline qui sait se concentrer sur le côté éthique du développement. »
Vanessa Feuillate, première danseuse à l’Opéra national de Bordeaux, fondatrice : démocratiser l’accès à la danse – « Je crois que c’est surtout en étant active dans mon art que je peux avoir le plus grand impact. J’aurais tendance d’ailleurs à considérer la danse plus comme une passion que comme un métier. Et c’est le public qui en est la pierre angulaire ! »
Maribel Bernard, présidente de la Fondation d’entreprises Bergonié : une vie d’engagements pour l’intérêt général – « Voir l’impact direct d’une entreprise de mécénat donne sens à tout le processus. Une entreprise qui soutient la Fondation se donne une nouvelle dimension et de nouvelles valeurs. Chacun dans notre société doit contribuer à sa manière pour participer à son amélioration. »
Nathalie Kaïd, photographe, directrice de création de L’Atelier d’éco solidaire et présidente de l’association Sœurs d’encre : être une femme d’action - « L’idée qu’il faille montrer des corps différents, meurtris ou porteurs d’histoires complexes n’avait pas du tout pénétré les mentalités ou la culture visuelle, la publicité... L’exposition a eu lieu place de la Bourse, portée par la ville de Bordeaux, au milieu de l’espace public, et à l’Institut Bergonié. »
Audrey Boulard, fondatrice de Locatool : mieux consommer doit être simple - « Globalement, on voit que la société évolue, on sent que les gens ont à cœur de consommer autrement, plus justement, en se posant plus la question du besoin, de l’usage, mais il n’y a encore que trop peu de solutions pratiques offertes, et il faut absolument que cela se développe. »
Marion Clignet et Élisabeth Chevanne-Brunel, présidentes de l’Association française des coureures cyclistes : pour une meilleure visibilité des femmes - « Car il est grand temps que les corps des femmes soient enfin pris en compte dans leurs spécificités. C’est une évolution que l’on constate plus dans les pays anglo-saxons qu’en France pour l’instant. Clubs et associations s’efforcent de sensibiliser, d’éduquer les gens aux questions de cycle menstruel dans les milieux sportifs. »
Élisabeth Kimerlin, présidente du réseau Les Premières Occitanie : passer à l’action - « La vie et les contextes économiques peuvent être différents, mais lorsque l’on monte une entreprise, le réseau que l’on développe initialement reste extrêmement local, et dépasse, si l’offre est intéressante, la question de la région. »
Lignes essentielles - éditions Débats Publics, 156 pages, 18 euros.
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