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Timoko d’Escalans, au Grand Prix d'Amérique

Basé dans les Landes, il est devenu le trotteur le plus riche de l’hippisme français et le troisième mondial. Double ration d'avoine !
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Il y avait longtemps qu’on ne vous avait pas dit deux mots de notre canasson préféré. C’est que l’on s’habitue au succès, et chaque fois qu’il remporte une course, on ne va pas en faire des tartines. Dimanche, il vise la consécration à Vincennes.

Timoko, fils d’Imoko, petit-fils de Lutin d’Isigny et cousin de Général du Lupin est un phénomène sur la piste. Et une vraie machine à sous. Dimanche, il disputera une nouvelle fois le célèbre Grand Prix d'Amérique à l'hippodrome de Vincennes, l'une des rares épreuves qui manque à son palmarès.

En ce début janvier, on aura une pensée pour son jeune propriétaire et entraîneur, Richard Westerink, qui a engrangé 4,3 millions d’euros grâce à son crack et à qui il fallut une sacrée dose d’inconscience, ou une vista d’expert, pour repérer il y a six ans ce trotteur au poil long, au ventre, disons… assez lourd, enfin carrément moche pour tout dire.

Et aujourd’hui, son ancien propriétaire, Paul Van Klaveren, doit se mordre les dents de dépit de s’en être débarrassé à vil prix. Les dents, les ongles ou les sabots, au choix.

Depuis sa base d’Escalans, dans les Landes, Timoko, ou plutôt son heureux entraîneur, se sait attendu sur toutes les cendrées. A chaque fois, il met un point d’honneur à passer la ligne en premier, ainsi à l’Elipoppet, battant même le record de l‘épreuve.

Seuls petits bémols de rien du tout : sa déconvenue lors d’un Grand Prix de France, ses rendez-vous manqués sur le Prix d’Amérique ou sa récente défaite à Vincennes au Prix de Bourgogne, qu’il termine seulement en… seconde position. Mais avec 31 victoires sur 91 courses effectuées, et 23 places atteintes, Timoko s’est fait respecter de tous ses camarades.

La coutume hippique veut qu’à dix ans, un coursier prenne sa retraite et honore de fines juments qui feront plus tard de magnifiques petits champions. Dix ans, l’âge qu’il atteindra en avril prochain, mais on doute que Richard renonce à faire courir sa splendide machine à cash.

Rendez-vous compte, dans l’histoire des gains, Timoko n’a été devancé que par deux chevaux, concourant dans les années 2000 : Varenne (6 millions d’euros de gains) et Moni Maker, le bien nommé, avec 5,5 millions de dollars. Il serait vraiment dommage de s’arrêter là.

Signé : un agent du fisc, ravi.

https://youtu.be/143-wRnKB2M

 

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