On déteste aller sur le site du Planetoscope.com qui fait défiler en temps réel la fonte des glaces au Groënland ou les litres de crème solaire diluée dans l’Océan (depuis le 1er janvier 2017 et à l’heure d’écriture de ces lignes : 2.218.206 ! Tandis que le temps d’écrire l’article, et de consulter le site, le compteur s’affolait et affichait 166 litres déversés en quelques minutes !). Oui, ce site fait mal, très mal.
Heureusement que, partout dans le monde, des initiatives naissent et s’agitent pour que la pollution des océans, leur mort programmée, ne s’enraye. Orgueil local, l’initiative Life Lema, née en septembre 2016, est un projet européen qui s’étalera sur trois ans.
Une vraie collaboration transfrontalière entre le Guipuzcoa, la coordination technique d’Azti, la Lyonnaise des Eaux, la Ville de Biarritz, le Syndicat mixte Kosta Garbia et la Surfrider Foundation Europe.
Ils utilisent deux barques de pêche et trois bateaux de nettoyage pour la récupération en mer. Ce qui, en outre, va créer 3 emplois. Leur but, établir un service intelligent pour la collecte et la gestion des déchets marins flottants. Rien qu’entre les eaux du Guipuzcoa et du Labourd, ils prévoient de récupérer… 100 tonnes de déchets marins. Quand on vous dit que les chiffres font mal, très mal.
L’Union Européenne a investi 1,2 million d’euros dans ce projet. Dans les actions également prévues, une barrière flottante pour l’accumulation d’ordures marines dans l’embouchure du fleuve Deba (Guipuzcoa), et l’installation de caméras vidéo dans l’embouchure de l’Adour et de l’Oria (Guipuzcoa). Toutes ces initiatives s’étaleront jusqu’en septembre 2019.
Et s’il vous plaît, réfléchissez à deux fois à votre gestion des déchets, y compris et surtout quand vous allez à la plage. La nature vous en remercie.
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