Ce qui ne veut pas dire pour autant qu’il délaisse les jeux en bois, comme les toupies à l‘ancienne, les plateaux de Solitaire ou ceux de 421.
Mais c’est pour une autre raison que l’actualité s’intéresse à lui. Changeant radicalement son rabot d’épaule, il vient de se lancer dans une entreprise bien plus osée, et bien plus minutieuse : la confection de conditionnements en bois, accueillant des flacons de parfum…
Il est vrai que les grandes marques sont sans cesse à la recherche d’idées nouvelles pour leurs flacons, qu’ils vendent à prix d’or, et ne savent plus quoi inventer, pour avoir déjà tout testé : du rond, du carré, de l’ovale, du fin, du lourd. Enfin, toutes les figures géométriques possibles.
Mais le bois, rarement. On avait vu jusque-là des bouchons en bois, par exemple pour une eau de parfum bio, mais pas un conditionnement entier. Et Cyril a osé. Non pas en inventant un nouveau flacon, mais une coque pour le flacon, une coque en bois, bien sûr. Ce qui est plus facile à dire qu’à réaliser, car il faut introduire ledit flacon dans ladite coque, mais Cyril, moderne Géo Trouvetout des Baronnies, a trouvé un système inédit. Chut, c’est secret !
Tout fier, et en toute modestie, il est monté l’an dernier à Paris, aux « Places d’Or » qui se tiennent à l’Hôtel Meurice, présenter son œuvre. Et à sa grande surprise, tous les grands noms de l’industrie du luxe français (et d’ailleurs) ont défilé devant lui, apprécié son apport, et ont pris ses coordonnées. Certains ont même fait la route vers Laborde, histoire d’en savoir un peu plus.
Tout cela va-t-il déboucher sur une méga commande ? On le lui souhaite, sachant que Cyril est un artisan qui travaille seul, et entend continuer ainsi. Il ne s’agira que de commandes à la façon, pour des clients happy few, pour qui le flacon importe autant que l’odorat. Mais avoir un produit made in Baronnies, ça vous pose un peu, non ?
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire