Nous vous en avons déjà parlé : le kiwi, s'il est originaire d'Asie, a pourtant trouvé son berceau européen dans le bassin de l'Adour. Mais connaissez-vous, le bébé kiwi ?
Ou pour faire plus sérieux, celui que l'on appelle "l'actinidia arguta" et que d'aucuns différencient de son grand frère en le nommant le "kiwaï". Ou encore le babykiwi.
Ce qu’il faut savoir…
On dirait un kiwi, mais en fait il n'a pas de poils, une peau parfaitement imberbe, et il est plus petit, de la taille d'une prune. Et youpi pour les fainéants, il n'est pas nécessaire de l'éplucher. En revanche, il est encore plus gorgé de vitamine C que son grand-frère, ce qui n'est pas peu dire étant donné que frangin kiwi est déjà un champion toutes catégories de la discipline vitaminée.
Cela fait peu de temps que son implantation a été réussie. Grâce notamment à un Landais, François Lafitte, qui, depuis la Nouvelle-Zélande, en 2005, a découvert le babykiwi et a décroché la licence pour l'exploiter en Europe. Et où vouliez-vous que ce soit en Europe ? Ben dans le coin pardi ! On comprendra dès lors que 90% de la production française soit concentrée en Aquitaine. Les autres sites européens de production étant le Portugal, l'Italie et les Pays-Bas.
Depuis 2010, François Lafitte a installé son premier verger expérimental en Pays d'Orthe. Rejoint par d'autres producteurs qui y croient, il peut aujourd'hui être fier de son audace. Car vous êtes de plus en plus nombreux à découvrir et apprécier le babykiwi et 2015 devrait atteindre un objectif de production de 1.2 million de barquettes.
Et tant qu'à faire, on voit loin, et on vise les 80 millions de barquettes à horizon 2020. Retenons donc le slogan : "Le kiwi, tu crées, tu croques, tu craques"...
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