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Créateurs et Passionnés

TalentsElisabeth Tanner et Time Art

Landaise d’adoption, elle est l’agent(e) des grands du cinéma, de Charlotte Rampling à Patrick Bruel, en passant par Sophie Marceau et Claude Brasseur...
TANNER ELISABETH

Question ; quel est le rapport entre Line Renaud, Françoise Fabian, Julie Gayet, Nathalie Baye, Laura Smet, Joey Starr, Sophie Marceau, Charlotte Rampling et Patrick Bruel ? Tous font du cinéma, bien sûr, mais ce serait trop facile. En fait, la bonne réponse est qu’ils ont tous la même agent, enfin la même agente, comme vous voudrez, Elisabeth Tanner.

TANNER ELISABETH 2Que de temps passé depuis ses débuts chez Olga Horstig-Prilmuz, qui a importé en France la profession d’agent, en s’occupant en particulier de Brigitte Bardot. En 1987, Elisabeth est embauchée comme assistante chez Artmedia, l’agence fondée en 1970 par Gérard Lebovici, assassiné en mars 1984.

Après 28 ans de présence, lassée que Bertrand de Labbey, 77 ans ne lui ait toujours pas laissé sa place de n°1, elle quitte l’entreprise qui l’avait faite autant qu’elle l’avait réinventée, avec dans ses bagages la crème des 240 talents de l’agence, qu’elle regroupe dans sa nouvelle structure, Time Art.

SOPHIE MARCEAUAinsi Sophie Marceau, ou Patrick Bruel, pour les plus emblématiques, et aussi Anémone, Béatrice Dalle, Lou Doillon, Audrey Lamy pour les femmes, Richard Anconina, Michel Boujenah, Sergi Lopez, Tcheky Karyo, Pierre Richard, et Gaspard Proust pour les messieurs.

MARIE BAUMERPreuve de son poids dans le métier, elle a même eu droit à se voir représentée au cinéma, enfin dans une série à la télévision, dans le rôle joué par Camille Cottin d’une agent bisexuelle et séduisante, qui trouble tout son entourage, dans le film « 10 % » de son compère Dominique Besnehard, coréalisé par Cédric Klapish, avec en vedettes Cécile de France, Line Renaud, Françoise Fabian, Julie Gayet, Nathalie Baye, Laura Smet, Joey Starr, François Berléand qui tous, acceptent d’y jouer leur propre rôle.

tanner1tannerAu fait, pourquoi donc s’intéresser à Elisabeth, qui n’a eu ni la chance de naître à Oloron-Sainte-Marie ou à Orthez, et encore moins au Pays basque ?

Tout simplement parce que dès qu’elle a cinq minutes, pour se remettre d’un stress constant – tant le sien que celui des artistes dont elle s’occupe – elle s’en va se réfugier dans sa demeure des Landes, loin du tournis parisien, des sunlights et des petits ego.

On ne saurait le lui reprocher, les lieux sont parfaits pour ça !

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