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Saga Brethes

Des pâtes, des pâtes, oui mais des Bretoni !
PL bretoni

Des pâtes, des pâtes, oui mais des Bretoni ! Ah ? Le slogan est déjà pris ? Désolé alors ! Pourtant, la petite société Bretoni, installée à Castets, aurait aussi le droit de revendiquer un tel refrain, puisqu’elle produit des pâtes et des pâtes depuis plus de vingt-cinq ans.

Des Italiens implantés au pays du maïs ? Même pas, puisque ses promoteurs sont des Dacquois pur jus. Une belle histoire d’artisans pastiers qui mérite d’être contée.

Ce qu’il faut savoir…

PL bretoni2Au départ, on trouve à Dax une petite boutique qui ne paye pas de mine, la crèmerie d’un certain Monsieur Brethes. Et de la crème à la pâte, il n’y a qu’un pas. Aussi le commis, dénommé Joël Sarrazin, est-il désigné pour réaliser des pâtes alimentaires, afin d’améliorer le chiffre d’affaires.

Mais pour mieux les vendre, folklore exigeant, autant italianiser leur nom. Brethes devient Bretoni et le succès est vite au rendez-vous. A tel point que faute de pouvoir pousser les murs, Brethes, pardon, Bretoni s’exile il y a dix ans à Castets, en pleine zone industrielle. Il y a trois ans, Véronique et Gaëtan Villéger ont repris les rênes de l’entreprise. Un vrai coup de cœur pour cet ancien ambulancier qui se charge de la fabrication, tandis que sa conjointe emballe, étiquette et assure les livraisons.

PL bretoni1Dix tonnes de pâtes passent chaque année entre leurs mains, ce qui leur assure un chiffre d’affaires de 170.000 euros. Pas vraiment de quoi concurrencer don Patillo, mais un début prometteur, d’autant que leur réputation d’artisans commence à se répandre bien au-delà des Landes.

Aujourd’hui, ils fabriquent plus d’une vingtaine de sortes de pâtes courtes ou longues, toutes coupées au ciseau, distribuées auprès de magasins spécialisés tels que les épiceries fines, les traiteurs et les détaillants sur toute une partie du Sud-Ouest. Et si vous avez une demande particulière à formuler, n’hésitez pas, ils vous concocteront des fournées spéciales, aux cèpes, au piment, aux épinards et même au cacao. Une bonne adresse, vraiment.

Petit post scriptum gustatif : si les pâtes, nouilles et autres tagliatelles vous passionnent, ne manquez pas de lire « L’année des spaghettis » du japonais Haruki Murakami. Autant ajouter au plaisir des sens. Merci ? Non, y’a "pâte" de quoi.

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