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Le Melon de Lectoure veut une « identité officielle »

Fort des 8.000 tonnes récoltées chaque année et de la reconnaissance des consommateurs, les producteurs espèrent obtenir leur IGP
MELON LECTOURE
« Ils sont beaux, mes melons, ils sont beaux et ils sont bons ! » Peut-être que c’est la chanson que vous entendrez chanter, du côté de la cité gersoise, sur les marchés. Car le melon est à Lectoure ce qu’il est à Cavaillon, une institution !

La culture du melon ici a débuté « officiellement » dans les années 50 car il semble qu’il était déjà là depuis… 1850. C’est une culture exigeante qui ne peut guère être mécanisée, où il faut quelque 200 heures pour récolter un hectare. Ce sont près de 8.000 tonnes qui sont récoltées chaque année.

Depuis 2016, l’Association pour la promotion du Melon de Lectoure a déposé la marque « Melon de Lectoure » auprès de l’INPI. Un premier pas vers l’obtention de l’IGP ou Indication Géographique Protégée. Car si le consommateur a depuis longtemps reconnu sa qualité, manque encore l’identité officielle.

Ne reste plus qu’à l’imposer à force de travail et d’acharnement, de présence sur le terrain et les marchés. La Fête du Melon, les Carriolades, ou le marché des producteurs locaux du dimanche matin à Lectoure sont autant d’occasions.

Idem pour les Marchés Flottants à Paris où, en septembre 2016, le Gers était l’invité d’honneur, et avec lui, le melon de Lectoure, évidemment.

Car que faire d’une marque si l’action n’est pas suivie d’effets (des fées ?) ? Plus de présence, encore plus d’actions, c’est ce que souhaite aujourd’hui l’Association de promotion qui n’a pas chopé le melon…

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