Comme on pouvait le craindre, les éleveurs de palmipèdes de la région vont devoir affronter à nouveau les lourdes conséquences d’un vide sanitaire, entre le 17 avril et le 28 mai. Encore un coup dur pour le monde agricole de la région, même si cela permet de mettre une date sur la possibilité de reprise de l'activité.
Ce sont les 4 départements du bassin Adour-Gascogne qui sont le plus atteints par cette mesure avec 1.097 communes concernées sur les 1.134 touchées par l’arrêté publié au Journal officiel : 320 communes dans les Pyrénées-Atlantiques, 267 dans les Landes, 233 dans les Hautes-Pyrénées, et 277 dans le Gers.
La liste complète des communes va être publiée rapidement par le Gouvernement.
Les éleveurs vont donc devoir faire disparaître la totalité des canards et des oies de leur exploitation, et procéder à un nettoyage complet avec une désinfection des installations. Déjà près de 4 millions de canards ont été abattus depuis ce nouvel épisode de grippe aviaire.
Jusqu’au 31 mars 2018 au moins, les producteurs devront signer des engagements très précis (et écrits) en matière de mesures de biosécurité et de dépistage.
Rappelons que le virus aviaire ne représente aucun danger pour l'homme.
Il faut espérer que les consommateurs resteront solidaires des éleveurs pour leur permettre de rebondir après ce nouveau coup dur.
Normalement, il faudra attendre le mois de septembre pour voir la production repartir. En effet, les jeunes palmipèdes devront être élevés pendant 3 mois avant d'être engraissés, puis achetés par les entreprises de transformation et de préparation des produits finis.
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