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Le BNIA veille jalousement sur l’Armagnac

Installé à Eauze, il rassemble l’ensemble des acteurs professionnels de la filière et fait respecter les règles de l’appellation
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Vous croyez vraiment qu’on va traiter un sujet pareil sous l’angle de la gaudriole, enchaînant les « hips » ou les « c’est ma tournée » ? Hors de question (et pas hors d’âge !) : on ne plaisante pas avec l’Armagnac et puis c’est tout ! Question d’éthique (éthique et colegram).

Et eux, non plus, ne rigolent pas avec « leur » produit. Eux pour le BNIA, comprendre Bureau national interprofessionnel de l’Armagnac. Installé à Eauze, dans le Gers, il propose le site Internet www.armagnac.fr, incroyablement beau et bien fichu. Vous y apprendrez tout sur les 700 ans d’histoire de celui qui est présenté comme étant « infiniment plus qu’un spiritueux », mais aussi tous les procédés de distillation et de vieillissement, ses parfums, l’Interprofession…

Vous saurez tout sur les millésimes, la Blanche d’Armagnac, un XO et Hors d’Age, les vignobles de la région, les manifestations de l’Armagnac et ses escapades. Il y a même un magazine, ultra bien fait. Euh, fût. Ok, on sort…

On apprend sur le site, notamment, que le fameux BNIA, regroupant l’ensemble des professionnels de la filière, agit sur plusieurs domaines : assistance technique et pratique, études et recherches sur la production et commercialisation des eaux-de-vie d’Armagnac, rassemblement des données économiques et statistiques, ce sont également eux qui vérifient la qualité des Eaux-de-Vie pour respecter les règles de l’AOC.

Enfin, ils assurent la promotion de l’Armagnac et assurent les actions confiées par leurs ministères de tutelle, celui de l’Agriculture d’un côté et des Finances de l’autre (ah ah, non, non, on dit rien !).

Allez hop, direct, dans nos « Favoris », parce qu’après tout, il vaudra toujours mieux être avec un vieil Armagnac qu’avec un vieillard maniaque !

 

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