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Publié le Mis à jour le

Talents d’iciFlavien Vragniau aux fourneaux de Luë

Le jeune chef de 22 ans a repris la mythique Auberge landaise. Après quatre générations de Berthet, il met sa griffe pleine d’enthousiasme
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Dans le coin, et même de plus loin, on connaît l’Auberge landaise. Une institution. Une ancienne bergerie à colombages, dressée au cœur du village que Jean Berthet a transformée en restaurant en 1967.

En respectant la tradition : foie gras, confit, nappe à carreaux et petits prix. Mais après une présence continue de quatre générations de Berthet, il a fallu envisager le pire : la fermeture du lieu. C’est alors qu’arriva Flavien Vragniau…

Il était temps, car du côté de Luë, on commençait à s’angoisser sévère, tant le restaurant est emblématique du village. Et la solution fut locale, avec la décision du (très) jeune Flavien – il a 22 ans - de se lancer dans le grand bain et de reprendre ce resto, dans lequel il avait fait un stage quelques années auparavant.

Certes, il n’a pas une carte de visite prestigieuse à faire reluire, avec stages chez les plus grands, mais a fait ses classes à Parentis, comme chef au « Lakeside », chez Frédéric Rodriguez avant de se lancer à l’assaut du concours des Meilleurs Apprentis de France et des Olympiades des métiers. Il connaît donc parfaitement le métier.

Depuis la fin de l’année dernière, le voici installé aux fourneaux de l’Auberge, avec un aplomb surprenant de la part d’un si jeune chef. En fait, il n’a eu qu’à se glisser dans le moule qui avait fait son succès, des plats francs, de pays qui plaisent autant aux Landais qu’aux visiteurs.

Il peut aussi compter sur le soutien d’Ambre, 19 ans aux prunes, sa compagne, et de sept collaborateurs, preuve qu’il voit grand. Il s’est contenté d’un bon coup de frais, en faisant disparaître en particulier têtes de sangliers et autres chevreuils, très à la mode dans les années cinquante, mais carrément pas appréciées de nos jours. Quant aux nappes, elles sont blanches désormais.

Preuve que sa formule fonctionne, il vient d’obtenir le label « Auberge de village », qui indique qu’ici la cuisine est faite maison. Si le cœur vous en dit, et que l’appétit est là, il ne vous en coûtera que 9,90 euros pour un plat, dessert et café dans la formule « ouvrière servie à midi ; le week-end, place au gibier, chevreuil, sanglier et palombes, selon la saison. Et pour finir, un pastis landais, bien sûr !

Vous n’oublierez pas, Luë, dans les Landes…

Informations sur le site de l'Auberge landaise

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