Philippe Martin, conseiller général du canton de Valence-sur-Baïse, et adjoint au maire, président du Conseil départemental du Gers et député de sa 1ère circonscription, devrait d’ici peu ajouter une ligne à son curriculum, en devenant président exécutif de l’Agence française pour la biodiversité. Ce qui nous ravit pour lui et pour la région, quoique tant de casquettes…
Mais diriger l’Agence en question, ça ne se refuse pas pour un partisan actif et convaincu de l’écologie. Créée le 1er janvier dernier avec comme président d’honneur l’astrophysicien Hubert Reeves, elle regroupe l’Onema (Office national de l’eau et des milieux aquatiques), l’Etablissement public des parcs nationaux, l’Agence des aires marines protégées et le groupement d’intérêt public ATEN, soit environ 1.200 agents.
Il ne s’agit donc pas d’un vulgaire comité Théodule, comme le disait le général (de Gaulle, pas Franco). Son but : « donner plus de cohérence et de dynamisme à la préservation des espèces sauvages et des milieux naturels. »
L’agence bénéficiera d’un budget de 225 millions d’euros, soit l’addition des crédits des organismes fusionnés et sera dotée de trois pôles, l’un maritime à Brest, l’autre scientifique à Montpellier et le troisième à Vincennes, où sera implanté son siège ; ainsi que d’antennes de façades maritimes, de directions régionales.
Voilà le superbe cadeau – mais est-ce vraiment un cadeau ? – que va devoir manager Philippe Martin, qui avait déclaré ne pas continuer à exercer sa fonction de député pour se consacrer exclusivement à son Gers. Mais une telle proposition, il est vrai, cela ne se refuse pas.
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