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Bernard Lapasset à Pau : JO 2024 à l’horizon

Le Rotary club de Pau reçoit le Bigourdan qui pilote la candidature de Paris avec le Béarnais Tony Estanguet
JO LAPASSET
Ce mardi, la venue de Bernard Lapasset fera l’événement. L’ancien président de la Fédération française de rugby et du World Rugby (ex IRB) pilote de main de maître la candidature de Paris au Jeux Olympiques de 2024. Verdict le 13 septembre prochain.

Rendez-vous donc au restaurant le « Bistro Parc » au Parc des expositions de Pau pour un dîner-conférence organisé par le Rotary de pau, présidé par Gilles Sarraméa.

Ce sont donc deux figures du bassin de l’Adour, et pas des moindres, qui ont été désignés pour conduire la candidature officielle de Paris aux Jeux Olympiques de 2024. Le Bigourdan Bernard Lapasset et le Béarnais Tony Estanguet, puisqu’il s’agit d’eux, ont en effet pris la barre du vaisseau, en vue d’obtenir le 13 septembre prochain l’agrément du Comité Olympique faisant de la capitale française celle du sport.

Un bon choix que celui de ces deux dirigeants, à commencer par celui de Lapasset. Car dans une affaire d’importance comme celle-là, il ne suffit pas d’avoir présidé une fédération nationale. Il faut avoir les connections, les contacts, le carnet d’adresses. Et des contacts, Bernard en a plein sa besace, depuis notamment sa présidence de l’IRB, l’International Rugby Board.

C’est ainsi qu’il avait obtenu pour notre pays l’organisation de la Coupe du monde de rugby à XV 2007. Prescience, l’éphémère ministre des Sports Valérie Fourneyron avait en décembre 2012 nommé le Tarbais à la tête d’une mission destinée à améliorer l’influence de la France au sein du CIO. On jugera des résultats bientôt.

Quant à Tony Estanguet, on ne le présente plus, étant le seul athlète français à avoir gagné trois médailles d’or dans trois Jeux olympiques différents. Mais là encore, c’est davantage le dirigeant que le sportif qui a été distingué.

Elu par ses pairs à la commission des athlètes du CIO, lui aussi a intégré la cellule chargée des relations internationales du sport français. Son expérience malheureuse lors de la candidature de Paris aux Jeux de 2012, pour laquelle il s’était beaucoup investi, lui a permis de connaître in vivo les mécanismes de la désignation.

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