Couler, parce que nous parlons évidemment de la toute dernière création du Ballet Malandain, Noé.
Une épopée dont Thierry Malandain lui-même, explique : « On peut imaginer faire de Noé un être humain collectif montant dans l’arche de lui-même, pour liquider une existence passée et repartir de zéro en allant puiser de nouvelles énergies dans les abysses de son être. C’est pourquoi, excepté la colombe, signe d’espérance d’une nouvelle vie, nous n’embarquerons pas l’intégrale des animaux, juste une humanité en mouvement, figure symbolique et dansante de Noé aux rayons d’un soleil nouveau. »
C’est tellement bien dit, qu’on imagine aussitôt les formes et mouvements que le chorégraphe aura su donner, tout en poésie, à sa nouvelle création, après 80 chorégraphies déjà inventées. Voici donc le ballet pour 22 danseurs, d’une durée de 70 minutes.
Avec en accompagnement musical la Messa di Gloria de Rossini, peu connue. Et histoire que vous n’en loupiez pas une miette, rendez-vous pour la Première au Théâtre National de la danse de Chaillot à Paris du 10 au 24 mai 2017.
Et après ça, le déluge ! De critiques dithyrambiques, évidemment…
Informations sur le site du Ballet Malandain
https://vimeo.com/169100231
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