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Adour : l’Université décroche un précieux label

Seuls 8 campus en France ont été sélectionnés comme I-Site, dont l’UPPA autour de la transition énergétique et environnementale, avec les partenaires industriels
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C’est une excellente nouvelle ! L’Université de Pau et des Pays de l’Adour, installée en Béarn, au Pays Basque, dans les Landes et en Bigorre, est entrée dans le cercle fermé du label I-Site. De quoi accroître sa visibilité et obtenir un capital-donation de 300 millions d’euros, pour la recherche.

I-Site, acronyme de « Initiatives Science Innovation Territoire Economique ». Un label porté par le ministère de l’Education, décerné par un jury international, parmi les plus recherchés par nos universités, décerné uniquement à celles valorisant des atouts scientifiques reconnus, en partenariat avec le monde économique.

Inutile de préciser que s’il y a eu beaucoup de postulantes (une soixantaine), rares (huit seulement) ont été les élues. On vient d’apprendre que l’UPPA est de celles-là. Compliments !

Ne paraphrasons pas, voici selon l’Agence Nationale pour la Recherche, en quoi cela consiste : « Les I-Site valorisent les atouts scientifiques thématiques, reconnus et distinctifs, et en font un levier d'entraînement et un point d'appui de leur stratégie de développement. En particulier ces projets seront caractérisés par la capacité des porteurs à développer, dans leur palette thématique, des coopérations fortes et particulièrement efficaces avec le monde économique, et à mettre en œuvre des actions innovantes de recherche partenariale, de développement de l'entrepreneuriat et de formation professionnelle, initiale et continue. »

Pour y répondre, l’UPPA avait déposé en novembre dernier son dossier, intitulé « Projet E2S (Energy Environment Solutions) portant sur la thématique de la transition énergétique et environnementale, en synergie avec ses partenaires industriels, Total, Arkema, TIGF et Safran-Turbomeca, académiques (CEA, CNRS, Université du Pays basque et Université de Saragosse), pour les principaux.

Il s’agissait de mobiliser les équipes de recherche autour de problématiques liées à la transition énergétique, aux géo-ressources, aux milieux aquatiques et aux effets sur l’environnement des changements naturels et anthropogéniques, en cohérence avec le développement en recherche et innovation des grands groupes partenaires. Avec comme objectifs de lever les verrous scientifiques identifiés, tels le stockage du CO2, la production de biogaz, les batteries du futur, ou le développement de l’avion tout électrique.

Trois mois après avoir déposé son dossier, l’UPPA vient de recevoir la bonne nouvelle : elle est désormais labellisée, ce qui lui octroie un sacré prestige supplémentaire, en particulier à l’étranger, tout comme des rentrées financières d’importance : environ 7 millions d’euros annuels. Et au bout de quatre ans, si le cahier des charges a été respecté, un capital-donation de 300 millions d’euros.

Cette manne va permettre à l’UPPA d’embaucher de nouveaux chercheurs – on parle d’une soixantaine – de créer une vingtaine de chaires (contre quatre en ce moment) et de faire passer les effectifs des chercheurs à 800 dans quatre ans (contre 500 aujourd’hui).

Un label, une reconnaissance et un chèque qui sont les bienvenus. Car comme le disait Auguste Petitbois, « c’est pour la science, Monsieur ! » Compliments donc à l’UPPA. Ah, on l’a déjà dit ?

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