On l’appelle Pyrénéenne, et quoique ludique, elle constitue une véritable épreuve sportive. Qu’on en juge, puisque nos amateurs vont devoir escalader, entre autres, Hourquette d’Ancizan, le Tourmalet, la Croix blanche le col d’Aspin, et un petit nouveau, le col d’Azet. Le tout dans la bonne humeur et sous le signe de la grande fraternité de la pédale.
C’est donc cette année de Saint-Lary-Soulan que sera donné le départ de cette cyclo pas comme les autres (étant données les difficultés qu’elle présente), cette bourgade alternant avec les deux autres villes partenaires, Argelès-Gazost et Bagnères-de-Bigorre.
Une initiative prise afin d’offrir chaque année un cadre nouveau, tout en conservant l’essence même de l’épreuve. Les participants pourront ainsi évoluer en Hautes-Pyrénées, sur la partie centrale du massif, où sont situés les cols les plus prestigieux, ceux qui font la beauté du Tour de France.
Un magnifique terrain de jeu, ou plutôt une exceptionnelle route offerte au « plaisir » des grimpeurs, qui se voient offrir trois choix : le premier ne comprend « que » 2 vallées, sur un tracé en proximité de St-Lary : La Hourquette d’Ancizan, le col d’Aspin, et cette année un inédit : le col d’Azet. Un itinéraire de haute montagne, sur 105 kilomètre et 2.500 mètres de dénivelé, qui permettra de concilier sport et découverte, tel le splendide lac de Loudenvielle, que l’on contournera.
L’épreuve reine, ce sont bien sûr les 4 vallées, qui mène à l’assaut des trois grands cols qui en font sa renommée : Saint-Lary-Soulan, la Hourquette d’Ancizan, le col du Tourmalet, le col d’Aspin et retour à Saint-Lary : 174 kilomètres et 3.600 mètres de dénivelé positif...
Troisième possibilité avec la Cyco-rando de 50 kilomètres, qui n’est pas chronométrée, où sont attendus tous types de vélos, dont ceux à assistance électrique (VAE), preuve que ce n’est pas la performance qui est requise ici. Pour les trois « épreuves », on a enregistré le chiffre de 1.032 inscriptions, avec pour cette édition la venue de participants du Bénélux, d’Angleterre et d’Espagne, en plus des voisins espagnols.
Mine de rien, les étrangers forment quasiment la moitié de peloton, preuve que la Pyrénéenne fait encore et toujours rêver. Enfin, quand il s’agira de passer le petit braquet, pas sûr que le rêve perdure ! Allez, bonne route à tous !
Informations sur la page Facebook de La Pyrénéenne
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