Abonnez-vous
Publié le

Quand Lectoure s’embrase

Pour sa 14ème édition, le Festival de pyrotechnie a programmé des feux d’artifice d’enfer. Dernier rendez-vous très attendu, ce samedi
LECTOURE PYROTECHNIE 3
Les habitants de Lectoure ont vu arriver ces jours-ci pas moins de sept camions contenant du matériel pyrotechnique, et 25 artificiers de l’entreprise Storm Artifices, qui se sont aussitôt mis à l’œuvre pour installer leur dispositif.

Pas d’étonnement superflu, cela fait quatorze ans que la société est la grande ordonnatrice des feux d’artifices de Lectoure, qui font tant pour sa renommée.

Une histoire pas banale que celle de Storm. Dans les années 90, son futur patron, Erick Horvath est pisteur à Peyragudes et se fait une spécialité d’organiser des descentes aux flambeaux. De là son idée de voir plus grand, en concevant et réalisant des feux d’artifices ; c’est chose faite en 2001 et trois ans plus tard, la municipalité de Lectoure lui fait confiance pour animer son premier festival pyrotechnique.

Le lien ne s’est depuis jamais rompu entre l’entreprise installée à Sabaillan, dans le Gers, et la ville natale du maréchal Lannes.

Revenons aux festivités, avec un programme désormais connu, où sur deux jours et deux heures les tableaux de feu vont se succéder. Vendredi 1er septembre, c'était l’ouverture du site avec l’envoi de plus de vingt montgolfières, pour lancer les 14ème Nuits de feu.

On a débuté en fanfare avant de passer à la Rafale d’artifices, avec comme invité Alain Vignoux qui présente son spectacle Feux pour Feux. Ce samedi à 18h, place au lâcher de montgolfières et cette fois une ouverture à la mode espagnole, avec comme invités Léo Delignon et son spectacle Pyro 2.0, Antoine Borel et Alexandra Malfy qui présenteront « Lumières et feux ». Pour clôturer le tout le bouquet final viendra illuminer la cité historique.

Le temps, en principe, sera clément. Il est seulement conseillé de se munir d’un petit siège pliable, ainsi que d’une petite laine, des fois que. Et contrairement à ce qu’on pourrait croire, désolé, mais tout cela est payant : 17 euros ce samedi.

Mais que ne ferait-on pas pour voir de pareilles merveilles ?

 

Commentaires


Réagissez à cet article

Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire

À lire aussi