Inauguré la semaine dernière à Mugron, dans les Landes, le site revoit complétement les pratiques sanitaires pour un investissement de trois millions d’euros, qui vient s’ajouter aux 8 millions d’euros dépensés par les éleveurs sur leurs exploitations.
Installé dans un ancien abattoir, il est dédié à la désinfection, au stockage des camions ainsi qu’aux cages de transports d’animaux vivants. Et puisqu’à l’époque des crises, c’est le transport qui a été principalement montré du doigt, voici que les camions vont désormais équipés de bâches micro-perforées (pas de vol de plumes) et de barres anti-écoulement pour ne pas que les fientes se propages.
Le directeur général Philippe Carré a exprimé ainsi le souhait de « reconstruire durablement une filière d’excellence ». Le fleuron de la gastronomie française verra-t-il le Noël 2017 comme le dernier de sa difficile convalescence ? Si l’on sait déjà qu’en conséquence, les prix seront en hausse, on espère surtout que la confiance va revenir, totale, et justifiée.
Mugron et son site pilote devraient y aider de façon conséquente. Plus de couac à l’avenir, que des coin-coin heureux.
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