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Vivadour résiste à la crise aviaire

Comme les autres groupes coopératifs de la région, il a surmonté les difficultés et dénonce aussi les attaques contre les agriculteurs
VIVADOUR
Lors de l’assemblée générale de Vivadour, son nouveau président a pris la défense des agriculteurs, « meurtris et peinés d’être accusés »…

Jean-Marc Gassiot-Bitalis

La grand-messe annuelle de Vivadour se tient traditionnellement à Riscle en décembre ; voilà qui est fait, avec au programme la présentation de son nouveau président, Jean-Marc Gassiot-Bitalis, ainsi qu’un point d’étape sur la crise aviaire. Et un coup de gueule du nouvel élu, en défense des agriculteurs, accusés de tous les maux. Résumé…

L’an dernier, nous écrivions que la filière se portait bien, malgré l’irruption de l’influenza aviaire, lui ayant fait perdre plus d’un million d’euros sur le dernier exercice. Et bien que l’Etat ait été remarquablement absent sur ce dossier, que la coopérative était malgré tout parvenue à présenter un bilan positif, grâce à la bonne santé des branches volaille et bovins. Et cette année ?

Cette année, ce qui sautait aux yeux, c’est qu’un nouveau président, Jean-Marc Gassiot-Bitalis, avait succédé à l’historique Christophe Terrain, qui occupa le poste depuis la création, il y a vingt-cinq ans. Ensuite, il était inévitable que le point soit effectué sur les dégâts causés par la grippe aviaire, faisant chuter la production à 1 million de canards sur un potentiel du double. « Notre filière volaille a également été très perturbée, puisque Fermiers du Gers n’a pu être alimenté durant les périodes où les déplacements de volailles ont été stoppés. »

Certes, Vivadour a eu la capacité d’endiguer la crise, mais si elle devait se renouveler, la question de la pérennité de la filière fois-gras, voire de modes d’élevage en plein-air se poserait.

Mais c’est en défenseur des agriculteurs que le président a tenu à terminer son discours : « Nous, les agriculteurs, sommes meurtris et peinés d’être accusés, car les médias relaient une image négative, en présentant notre travail comme dangereux et notre alimentation mortelle. »

Un problème d’image à améliorer, que la coopérative ne pourra réussir seule. Mas l’appel est lancé, et la vitesse enclenchée.

Et rappelons pour la forme que Vivadour, c’est 5.000 agriculteurs, 850 salariés, 433 millions d’euros de chiffre d’affaires et 128 millions de fonds propres. Et surtout… le premier employeur du Gers.

 

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