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La Blonde d’Aquitaine veut valoriser son Label Rouge

Avec plus de 4.500 éleveurs dans les Pyrénées-Atlantiques, elle veut trouver toute la place qu’elle mérite auprès des consommateurs avec une nouvelle marque…
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Quand deux labels forts s’affrontent, l’un est fatalement moins valorisé. C’est le cas de la Blonde d’Aquitaine, labellisée il y a vingt-sept ans « Label Rouge » qui n’a guère boosté la filière. Comment le relancer ?

Manifestement, la greffe n’a pas pris, si l’on considère simplement les chiffres : seulement 3 % de la production en bénéficie, bien qu’à la revente, l’éleveur puisse espérer une plus-value de +10%.

Pourtant, tout a été mis en place pour que le produit soit valorisé, avec signature d’un contrat de production et d’un cahier des charges assurant la traçabilité et le suivi sanitaire, avec une alimentation se faisant à base d’herbes et de fourrage. Les animaux sont nés en France, nourris et élevés au pis de la mère, à partir des meilleures génisses et vaches.

Une même exigence est exigée des points de vente, qui doivent tous être agréés avec pour eux aussi un cahier des charges et des conseils au consommateur. Las, en Béarn, ils n’ont jusqu’à présent été que six bouchers à y adhérer… Et si l’on clique sur la carte des points de vente présentée par l’organisation professionnelle, ils sont plus nombreux en Bretagne et dans l’Ouest de la France que par chez nous…

Pourtant, la volonté est là. On se souvient qu’en mars dernier, à l’occasion du Salon de l’Agriculture, des éleveurs pyrénéens avaient lancé une nouvelle marque, « Blond’Aqui » afin d’ancrer la race blonde sur le territoire. Pas vraiment une anecdote, puisque sur le département, on dénombre 4.500 éleveurs à faire de la Blonde d’Aquitaine.

Reste désormais à produire un nouvel effort pour revaloriser ce Label Rouge, symbole de qualité. La première étape a été franchie ces jours-ci à Morlaàs avec la présentation de son nouveau logo ; maintenant, il va falloir le diffuser. Et convaincre les consommateurs…

 

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