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OvalieTop 14 et Pro D2, avec les clubs de l’Adour

Bayonne et Pau se sont offert un peu d’oxygène en maîtrisant des cadors - Mont de Marsan a carrément sombré dans l’Hérault. – Belle performance de Biarritz dans les Alpes chez l’un des favoris…
RUGBY AVIRON 1

Devant 16.600 spectateurs en feu, l’Aviron Bayonnais a pris solidement le dessus sur le champion de France en titre, Toulouse. Les 9.000 personnes présentes au Hameau ont salué le retour à la victoire de la Section Paloise face à Montpellier, arrachée sur le fil. En Pro D2, le Stade Montois s’est fait humilier à Béziers et s’enfonce dans le classement ; le BOPB a réussi à arracher le match nul à Grenoble et a consolidé sa place dans le top 6.

Bayonne-Toulouse (20-10) : une performance bien amenée

Dans un Jean-Dauger copieusement garni, l’Aviron Bayonnais a confirmé son retour en forme avec cette deuxième victoire d’affilée qui lui permet de remonter à la 10e place et de garder ses distances avec le trio de fin de classement. Rien n’est acquis, mais la solidité de cette prestation, bien construite, lui permet d’engranger de la confiance pour la suite.

Yannick Bru a maintenant 3 semaines pour préparer 2 rencontres difficiles : un déplacement à Castres (21 mars) et la réception du Racing (28 mars). Puis, un match à Pau (11 avril) qui pourrait être décisif, avec un bon petit parfum de revanche.

La dernière ligne droite sera chargée : un voyage à Clermont (18 avril), l’accueil de Bordeaux (25 avril), un déplacement à La Rochelle (9 mai), la réception de Toulon (16 mai), une expédition à Brive (30 mai), et pour finir la venue de Lyon (6 juin) à Jean-Dauger.

Contre Toulouse, les Bayonnais ont parfaitement géré, offrant une belle résistance contre le vent en première période, puis en mettant beaucoup de vitesse après la pause. L’essai d’Alofa à 6 minutes de la fin a parfaitement ponctué cette performance malgré le terrain gras et l’humidité ambiante.

Beaucoup d’engagement, une bonne occupation du terrain et une conquête forte ont permis à Bayonne de maîtriser son sujet, d’autant plus que les Basques étaient portés par un public venu en très grand nombre. A noter aussi, les belles rentrées en cours de partie de Barthélémy, à l’ouverture, en duo avec Rouet à la mêlée. Même si c’est toute l’équipe qui est à féliciter pour avoir su enrayer l’impressionnante mécanique toulousaine.

Pau-Montpellier (19-15) : un soulagement conquis avec les tripes

Malgré un stade du Hameau pas suffisamment garni (le soutien du public est pourtant indispensable dans cette période difficile), la Section Paloise a su aller chercher cette victoire vitale. Elle met fin à une série de 7 échecs consécutifs. Ouf ! Les Béarnais quittent l’humiliante dernière place, mais rien n’est acquis pour le maintien, d’autant plus que Bayonne et Brive ont gagné contre des grosses écuries.

Tout se jouera peut-être à Agen après une pause de 3 semaines (21 mars), un concurrent direct moins bien armé mais capable de tout. Malheur au perdant ! Puis, lors de la réception de Bayonne (11 avril) qui viendra avec une furieuse envie de faire oublier sa défaite au match aller. Entre temps, Pau ira à Toulon (28 mars) et bénéficiera d’une petite trêve.

La dernière ligne droite sera terrible, avec : une expédition à La Rochelle (18 avril), l’accueil de Lyon (25 avril), la venue de Toulouse (9 mai), un déplacement au Racing (16 mai), la réception du Stade Français (30 mai) et pour finir un déplacement à Bordeaux.

Le mérite de la Section Paloise est de n’avoir jamais baissé les bras bien que menés par les Héraultais à 5 minutes du coup de sifflet final. L’essai en force de Corato a été une délivrance, et à donner l’énergie nécessaire pour contrer les derniers assauts des visiteurs. Même considérablement affaibli par les absences des internationaux et des blessés, Montpellier reste une grosse écurie difficile à maîtriser.

Tout s’est joué en mêlée, avec 4 pénalités précieuses pour les Palois, et au niveau d’une défense très agressive et imperméable. Il fallait bien cela face à une équipe qui a pris progressivement le dessus passant devant (12-15) en début de deuxième période.

A noter la bonne rentrée de Colin Slade à l’ouverture, mais aussi des autres remplaçants. Même si l’on a souffert jusqu’au bout avec 2 pénalités consécutives pour Montpellier, conduisant à une touche en leur faveur dans les 22 mètres Palois. Cette fois-ci, ils se sont battus comme des damnés pour casser le maul adverse et l’emporter.

17ème journée de Top 14

Bayonne-Toulouse (20-10), Pau-Montpellier (19-15), Racing-La Rochelle (49-0), Agen-Clermont (15-32), Brive-Lyon (30-16), Bordeaux-Castres (26-24), Toulon-Stade Français (19-18)

Classement du Top 14

  • Qualification directe pour les demi-finales : Bordeaux (61), Lyon (53)
  • Qualification pour les barrages : Racing (46), Toulon (45), La Rochelle (42),  Clermont (41)
  • Milieu de tableau : Toulouse (40), Montpellier (37), Bayonne (33), Castres (33), Brive (33), Pau (28)
  • Barrage de relégation : Agen (26)
  • Relégation : Stade Français (25)

18ème journée de Top 14

Samedi 21 mars : Toulouse-Lyon (15h30, Canal+) ; Agen-Pau, Castres-Bayonne, Stade Français-Brive (18h, Rugby+) ; La Rochelle-Bordeaux (20h45, Canal+ Sport)

Dimanche 22 mars : Montpellier-Racing (12h30, Canal+ Sport) ; Clermont -Toulon (16h50, Canal+)

Béziers-Mont de Marsan (55-17) : déroute à l’extérieur

Mauvaise soirée pour le Stade Montois qui a sombré dans l’Hérault et qui voit ses espoirs de qualification pour les phases finales s’envoler un peu plus encore. Il devra aller chercher des points à Rouen vendredi prochain pour faire oublier cette déroute.

Avec 8 essais encaissés, les Landais n’ont pas existé à Béziers. C’est une grosse désillusion après avoir ramené un bonus défensif d'Oyonnax. Ils ont été dominés dans tous les secteurs, rien à ajouter.

Ce ne sont pas les deux essais marqués par Marty (55e) et Gerber (65e) qui atténueront la déception d’une équipe, il est vrai, affaiblie par de nombreuses absences. Mauvaise nouvelle supplémentaire, le staff enregistre trois blessés Garrault, Laterrade et Laval.

Grenoble-Biarritz (13-13) : un exploit très prometteur

Le Biarritz Olympique Pays Basque a monté sa capacité à rivaliser avec les meilleurs, même à l’extérieur. A l’approche de la fin de la saison régulière, il a engrangé deux points précieux pour viser la phase finale. Il peut aussi espérer entrer dans le top 4 qui signifie un barrage à domicile. Une bonne opération avant de recevoir Nevers.

La défense basque a été très solide, empêchant les Grenoblois de prendre en main le match. Et le BO est passé tout près de la victoire : Smith a raté de très peu la pénalité de la gagne à une minute de la fin.

Les Basques ont pris Grenoble à la gorge d’entrée avec un bel engagement t un jeu ambitieux. Ils ont pris le score juste avant la pause avec une belle percée de Lucas Peyresblanques (3-7). Puis, ils ont su garder la main malgré un retour des Isérois. Ce succès à l’extérieur, malgré de nombreuses rotations, montre que le BO a des ressources pour aller loin.

22e journée de Pro D2

Grenoble-Biarritz (13-13), Béziers-Mont de Marsan (55-17), Provence-Aurillac (40-10), Carcassonne-Montauban (23-14), Perpignan-Rouen (57-12), Vannes-Valence (47-21), Colomiers-Oyonnax (22-19), Angoulême-Nevers (reporté)

Classement de la Pro D2

  • Qualification directe pour les demi-finales : Perpignan (72), Colomiers (72)
  • Qualification pour les barrages : Grenoble (67), Oyonnax (63), Biarritz (58), Nevers (56, 1 match en moins)
  • Milieu de tableau : Vannes (54), Angoulême (51, 1 match en moins), Béziers (49), Carcassonne (49, 1 match en moins), Mont-de-Marsan (47), Provence (45, 1 match en moins), Montauban (40, 1 match en moins), Aurillac (34)
  • Relégation : Rouen (30), Valence (20, 1 match en moins)

23e journée de Pro D2

Jeudi 5 mars : Oyonnax-Grenoble (20h45, Canal+ Sport)

Vendredi 6 mars : Rouen-Mont de Marsan, Angoulême-Vannes, Aurillac-Carcassonne, Colomiers-Provence, Valence-Béziers (20h) ; Biarritz-Nevers (20h45)

Dimanche 8 mars : Montauban-Perpignan (14h)

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