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L’Armée confirme son coup de cœur pour Laulhère

Les bérets confectionnés à Oloron-Sainte-Marie vont à nouveau coiffer la tête de nos soldats. 48 ouvriers s’y dédient à plein temps
BERET LAULHERE OLORON 2

Qui a dit que l’Armée française passait ses commandes ailleurs que dans le pays ? Bon, d’accord, pour le fusil qui va remplacer le FAMAS, ce n’est pas faux, puisqu’il sera allemand (fabriqué par Heckler & Koch). Mais pour le béret, cocorico, c’est notre Laulhère oloronais qui a été retenu, avec une commande initiale de 30.000 bérets

Petite histoire du béret militaire, histoire de se mettre à niveau : les premiers sont apparus dans l’armée française en 1889 chez les chasseurs alpins, suivis par les personnels des chars de combat et ils ont été généralisés en 1964, lors de la suppression du calot.

Dans l’armée de terre, ils ont deux tailles et quatre couleurs ; en ce qui concerne la taille, existe le béret standard et la « tarte » ou la « galette », plus large, des « Alpins ». Il est bleu foncé, sauf s’il est amarante, soit rouge, chez les parachutistes, vert pour la Légion et bleu roi dans l’Alat.

Pour cette nouvelle volée, c’est donc Laulhère qui a été retenu. Une référence pour ce type de couvre-chef, puisque l’entreprise existe depuis 1840 et qu’elle fait dans le béret militaire depuis 70 ans. En l’occurrence, elle va mettre à disposition de nos bidasses des bérets résistants, en particulier à l’eau, et dotés de qualités d’isolation thermique. Ses experts ont perfectionné le processus de feutrage, afin de produire un tissu dense et souple, protègent non seulement des hivers rigoureux, mais aussi du soleil du désert.

Bien que Laulhère occupe une situation enviée sur le marché du béret, elle a dû comme tout le monde franchir le barrage de la sélection et de la mise en concurrence, avant la commande reçue en décembre dernier. Ce sont 48 ouvriers qui œuvrent en ce moment à la réalisation de quatre types de bérets, pour les paras, les chasseurs alpins, les fusiliers marins et l’armée de l’air. Soit sur les quatre ans qui viennent, environ 150.000.

Du made in France, ou mieux encore, du made in Oloron…

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