Réjouissons-nous, elle est l’une des invitées vedettes de la première édition du festival L’invitation aux voyages, mêlant littérature et théâtre, jusqu'au dimanche 16 octobre avec comme thème cette année : terre d’exil.
Et des artistes, on ne va pas en manquer en la circonstance. Avec pour commencer des lectures spectacles, jeudi, en compagnie de Jérôme Kircher, sur « Le monde d’hier » de Stefan Zweig.
Vendredi on a pu apprécier Judith Magre et Gérard Desarthe qui sont venus lire les « Lettres d’exil » d’Ariane Efron et Boris Pasternak, tandis qu’à 21h, Claire Borotra, Sara Martins et Linh-Dan Pham se lançaient sur « Certaines n’avaient jamais vu la mer », de Julie Otsuka, narrant la traversée vers San Francisco de jeunes Japonaises, cherchant une vie meilleure.
Nous voilà le samedi et nos pas nous dirigeront de nouveau vers le Théâtre du Casino, pour applaudir à 19h Claire Chazal, lisant « Album de là-bas », de Jeannine Worms, racontant son exil en Argentine, fuyant le nazisme avec ses parents. Et deux heures plus tard, Laurence Colussi, Françoise Fabian et Michel Vuillermoz (de la Comédie française) sur « Pas pleurer » du prix Goncourt 2014, Lydie Salvayre. Deux voix entrelacées, celle de Bernanos contre les nationalistes espagnols, et de Montse, la mère de la narratrice, qui a tout oublié, sauf ses souvenirs de juillet 1936.
Enfin le dimanche 16 à 16h (facile à retenir, ça), ce sont Clémentine Célarié et Bruno Wolkowitch qui monteront sur les planches du Théâtre, pour interpréter « La nuit de Lisbonne », un grand texte de Erich Maria Remarque, auteur comme chacun sait de « A l’Ouest, rien de nouveau ». Et à 18h, Jacques Weber viendra raconter « Victor Hugo en exil » narrant son arrivée à Jersey puis Guernesey, où il demeurera presque vingt ans, jusqu’à la chute de Louis-Napoléon Bonaparte, qu’il appelait « le petit ».
En parallèle, citons les films, projetés au Royal, tels « Stefan Zweig, adieu l’Europe » de Maria Schrader (le 13), « La mécanique des flux » de Nathalie Loubeyre le 14 et « Fuocoammare, au-delà de Lampedusa » le dimanche 16.
Pour une première édition, l’affiche est remarquable et devrait séduire bien au-delà des murs de Biarritz. Gaudeamus igitur.
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