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Biarritz Amérique latine à déguster sans modération

Bienvenidos à cette 26ème édition du festival, placée sous le signe de la diversité et du talent. Le meilleur du cinéma et de la culture sud-américaine
BIARRITZ LATINO 2
Oui, bienvenue tout d’abord à quelques 60 films, dont 30 en compétition (longs-métrages, courts et documentaires) avec un focus cette année sur la Colombie. Rendez-vous jusqu'au 1er octobre à Biarritz.

Et qui dit Colombie pense aussitôt à Gabriel Garcia Marquez, qui est évoqué par cinq films « rares », depuis l’inédit en France « Memoria de mis putas tristes » (2011) jusqu’au fameux « Tiempo de morir » d’Arturo Ripstein (1965).

On n’oubliera pas 8 autres films, dont 4 de leurs réalisateurs seront présents à Biarritz, Luis Ospina, Victor Gaviria, Oscar Ruiz Navia et Ciro Guerra.

Les amateurs de littérature ne seront pas oubliés, puisque le déjà grand Juan Gabriel Vasquez vient présenter son « Corps des ruines », qui vient d’être traduit en français. Il est entouré de la chilienne Carla Guelfenhein, qui a remporté le prix Alfaguara pour son dernier roman « Etre à distance ». Voilà pour la partie culturelle.

Au Village du festival, on ne passe pas de mauvais moments, puisque les soirées musicales ont été confiées pour l’essentiel à des groupes colombiens. Et exceptionnellement à la Gare du Midi, dans la grande salle Atalaya, on pourra s’enivrer des sons de la formation colombo-vénézuélienne Alexis Cardenas y Recoveco, un quintet mené par un magnifique violoniste.

Quant à Ruso Sala et le groupe Sakapatu, il réunit des musiciens du Chili, d’Argentine, du Pérou et d’Espagne pour un hommage à Victor Jara et Violeta Parra. N’oublions pas l’Avila Quartet, mêlant folklore vénézuélien et musique classique, pas plus que le colombien Antonio Rivas et son accordéon, les cinq musiciens de RecoSon et leurs cumbias, merengues et boleros. Et pour finir les colombiens de Puerto Candelaria, mêlant théâtre, danse et humour.

Côté sérieux, rien ne vous empêche de vous rendre aux Rencontres de l’IHEAL (l’Institut des Hautes Etudes de l’Amérique latine), où est narré le long processus ayant conduit à la paix en Colombie, animé par des universitaires spécialistes de ce pays, avec une table ronde s’appuyant pour partie sur le documentaire « El silencio de los fusiles », qui fit l’ouverture du récent Festival de Cartagena.

Divers, talentueux, créatif, ce 26ème Festival Biarritz Amérique latine est à déguster sans modération, jusqu'au 1er octobre. Il se veut « le meilleur du cinéma et de la culture d’Amérique latine », et il a bien raison !

Informations sur le site du festival

Photos : site et page Facebook du festival

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