Les masques et les déguisements ne sont pas que de Venise, encore que la Sérénissime chère au Titien, à Véronèse, Monteverdi et Vivaldi, reste à tout jamais la capitale du genre. Saint-Jean s’y est mise à son tour, avec succès semble-t-il.
Pour que vous ne soyez pas plus que ça étonné, voici quelques repères : tout d’abord, les masques et les costumes sont sensés garantir l’anonymat. Inspiré de la Commedia dell’Arte, le déguisement traditionnel est composé de la bauta (le masque), comprenant le tabarro, la larva et le tricorne, ou encore le masque d’Arlequin, dont l’habit est coloré à losanges. Un autre costume typique est la Gnaga, à masque de chat dont le personnage émet des sons stridents, miaule et est plutôt moqueur.
Ce sont ces ingrédients et ces déguisements hauts en couleurs que l’on va retrouver cette fin de semaine à Saint-Jean. Les organisateurs attendent 76 participants pour le samedi soir, et 95 pour la journée du dimanche, ainsi que la venue de 15 photographes spécialisés, dont un nouveau en provenance des Asturies, Francisco Ovies, un habitué du Carnaval de Venise.
Le programme : pour la première fois, on aura droit à une parade nocturne, le samedi, à partir de 22h, sur la place Louis XIV. Le dimanche matin commenceront les déambulations libres dès 10h rues Gambetta, Loquin, Pergola, puis aura lieu un concert apéritif dès 11h sur la place Louis XIV aux sons de l’Estudianatina ; après la photo officielle sur le pont de pêche interviendra le défilé dans les rues piétonnes et le front de mer, qui se terminera sur la place par le podium, de 15 à 17h.
Selon la météo, on devrait avoir droit à quelques orages samedi dans la journée et dimanche soir, donc défilés et parade nocturne devraient passer entre les gouttes ! Croisons les doigts (gantés).
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