Conrad Smith (36 ans) est une légende du rugby mondial : il a en effet porté 85 fois le mythique maillot noir à la fougère, décrochant 2 titres de champion du monde.Très gros défenseur, il est réputé pourr sa vision du jeu, ses accélérations foudroyantes, son adresse. Son agilité et ses capacités à se faufiler dans les espaces des défenses lui valent d’ailleurs le surnom de Snake (le serpent). Chez les All-Black, Conrad Smith était considéré comme le « cerveau » des lignes arrières.
Ce mercredi, le New Zealand Herald a publié une déclaration du centre de la Section Paloise qui fait du bruit : « Je suis sûr de moi, c'est ma dernière saison. Ce sera une belle manière d'en finir (….) Je me sens encore bien, j'imagine que si je l'avais souhaité, j'aurais pu poursuivre encore un peu. Mais d'un autre côté, je me dis que c'est une chance de choisir sa sortie et de la vivre tant qu'on se sent encore bien. Que ce ne soit pas forcé ».
Il ajoute : « Cette expérience en France m'a permis de prolonger le plaisir. Si j'étais resté au pays, j'aurais sûrement déjà arrêté ma carrière ».
Conrad Smith avait signé avec la Section Paloise en février 2015 et il a largement contribué à hausser le niveau du groupe béarnais. Le Club dont donc profiter à fond de la dernière saison de sa star pour se hisser au plus haut niveau.
On ne sait pas si la Section lui proposera de jouer un rôle au sein du club, compatible avec sa volonté de reprendre la robe d’avocat. A suivre donc.
Conrad Smith a passé sa carrière néo-zélandaise chez les Hurricanes de Wellington (10 saisons). Il a été souvent capitaine de son équipe mais aussi des All-Black, et a constitué une paire de centre redoutable, dans un premier temps avec le légendaire Tana Umaga, puis avec Ma’a Nonu qui a rejoint Toulon.
Il a connu la consécration dès ses débuts en Super XV, en 2004, avec sa première sélection avec les All Black. Conrad Smith a été élu meilleur joueur néo-zélandais du Super Rugby en 2012.
Joueur élégant, d'une intelligence rare sur un terrain... autour de lui, ses coéquipiers paraissent toujours meilleurs. Il demeurera emblématique de la plus belle génération de l'histoire néo-zélandaise, sacrée par deux fois championne du monde (2011 et 2015).
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