Vingt ans, c’est un bel âge. Le plus beau peut-être pas, mais un moment dont tout le monde se souvient avec tendresse. Et té, ça tombe bien, c’est pile poil celui du Festival « Eclats de voix » qui cette année est célébré (à Auch, bien sûr) jusqu'au 18 juin, avec des artistes qui rendent cette édition anniversaire inoubliable. Permettons-nous de vous les présenter.
On a débuté en beauté et en talents, avec le lundi 12 juin, le Requiem de Gabriel Fauré, interprété par l’Orchestre de chambre de Toulouse, sous la direction du directeur du festival, Patrick de Chirée.
Le lendemain, on a savouré The Swingles, formé de sept jeunes qui chantent a capella, basés dans la city de Londres et qui ont déjà remporté cinq Grammy Awards !
Mercredi 14, c'était un spectacle destiné au jeune public, « Un opéra pour Blanche-Neige », un conte décalé dans lequel l’héroïne (on parle de la jeune fille, pas de la substance) apprend à chanter de l’opéra, tout en rencontrant des peoples, style Cendrillon, la Belle au bois dormant, la petite Sirène, etc. Après quoi, comme tous les cinq ans, le Berber Shop Quartet a délivré son nouvel opus, qui nous surprend à chaque fois.
Jeudi 15, on a fait dans le classique, avec une coproduction Palazetto Bru Zane (de Venise) et les Musicales des Côteaux de Gimone, le Quatuor I Giardini, un récital – spectacle autour des contes de fées, revisités à l‘époque romantique. Puis le vendredi 16, 170 collégiens de tout le département se sont réunis pour l’Atelier Canopé, sur Mainats en canta. Le soir, rendez-vous avec Vox Bigerri, le chœur de cinq chanteurs se vouant aux polyphonies des Pyrénées, de Bigorre, Béarn, Pays basque et Catalogne.
Le samedi, c’est patates aussi, et surtout le matin à 11h au centre Cuzin, on rencontrera le romancier Fabien Rodhain. A partir de 15h, au Théâtre de la Ville, va se produire Babel Canto, un ensemble vocal mixte de chanteurs toulousains, qui sera suivi d’un « orchestre de cordes… vocales », TangoNella, cinq voix qui vocalisent, bruitent, claquent et s’harmonisent. Enfin, au Dôme de Gascogne, à 21h, on s’éclatera avec un trio qui a vu le jour en 1985, la Chanson plus bifluorée, spécialisé dans la reprise parodique de chansons. Ainsi « J’ai encore rêvé d’elle » devient-elle « Moi je fais la vaisselle… »
Enfin dimanche, en la cathédrale à 17h, on finira en beauté avec la Misa de Indios, ou Misa Criolla, composée par Ariel Ramirez en 1964, qui sera chantée par la soprano Barbara Rusa et Luis Rigou (qui l’accompagnera aussi à la flûte andine).
Pour résumer, voilà « un programme festif, plein de subtilité et de ferveur, dont la joie communicative des artistes se transmet au public enthousiaste », qu’ils écrivent dans le programme. En confiance, on partage, parce qu’on est d’accord.
Informations sur le site du festival
https://www.youtube.com/watch?v=q1MYVQsgNSM
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