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Projet hôtelier pour le château de Mons

La Chambre d’agriculture du Gers souhaite transformer ce site emblématique de la Ténarèze en atout oenotouristique…
CHATEAU MONS 0

À quelques kilomètres de Condom, au cœur de la zone d’appellation de l’Armagnac, se dresse le château de Mons, édifié en 1285, sur un vignoble de 35 hectares. Depuis 1963, la Chambre d’agriculture du Gers en est propriétaire, et y a installé un centre de formation et d’expérimentation reconnu, en partenariat avec l’Institut Français du Vin (IFV).

Jusqu’ici dédié à l’accueil de groupes, les enfants pouvaient notamment jouir des lieux lors de séjours en colonies de vacances, qui représentaient les deux tiers de l’activité hébergement. Mais la décision d’arrêter l’accueil de ces colonies a été prise cette année.

C’est désormais vers un projet d’aménagement d’une structure hôtelière de niveau trois étoiles (avec une trentaine de chambres), un espace bien-être et piscine extérieure, un restaurant de type « traditionnel » de bon niveau, la mise en valeur de produits locaux et une offre événementielle (mariages, séminaires, …) que les regards se tournent.

« Le fil conducteur est de mettre en avant l’ADN agricole et viticole du domaine de Mons, et bien sûr les produits du Gers » a précisé Bernard Malabirade, président de la Chambre d’agriculture lors de la session du 27 novembre dernier.

Emmanuel Leconte, directeur de la Chambre d’agriculture, a confirmé pour sa part « la poursuite nécessaire des travaux de rénovation du château, travaux indispensables pour se projeter dans la mutation de l’accueil des groupes géré en régie vers un complexe hôtelier avec une gestion externalisée ».

La première tranche des travaux, déjà commencés, concerne charpente, toiture, rénovation de la chapelle, création d’un ascenseur, remise en état du portail d’entrée et consolidation de murs ; elle s’élève à près d’un million d’euros.

L’usufruit devrait être cédé à une société immobilière, avec création d’une société d’exploitation qui confiera la gestion de l’hôtel à un professionnel. La Chambre d’agriculture en resterait nu-propriétaire, et envisage d’ouvrir la participation aux agriculteurs

Cap désormais sur le printemps 2022, qui devrait voir arriver les premiers clients en quête de quiétude et de bien-être, avec, pourquoi pas, un centre spécialisé en vinothérapie ?...

Informations sur le site internet, cliquez ici

 

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