Jérémy travaillant dans la restauration, le choc du confinement a été brutal. De son côté, Fabien, faisant fabriquer ses produits au Portugal, il a été confronté à la fermeture des frontières. Tout ceci est arrivé quand les médias ont fait leurs gros titres sur la pénurie de masques.
L'idée était toute trouvée ! Fabriquer des masques par l'intermédiaire de COTS devenait une évidence. D'autant plus que sa marque, distribuée dans quelques boutiques des Landes, pratiquait l'upcycling. De quoi s’agit-il ? Simplement du recyclage des rouleaux de tissus inutilisés dans d'autres entreprises. Il pouvait donc faire d'une pierre deux coups.
C'est avec l'un de ses fournisseurs à Porto que les commandes ont été assurées. Fabien transmettait notamment les recommandations à respecter, et l'usine se chargeait de fabriquer. Et Jérémy dans tout ça ? Il a fortement aidé son ami d'enfance. Mais il n'a pas été le seul, puisque Manon, sa soeur, s'est également jointe à l'aventure, en aidant au démarchage des communes et des agglomérations, pour connaître leurs besoins.
Ce fut une franche réussite pour ce petit groupe, qui aura produit plus de 60% des masques distribués dans les Landes. 256.000 masques pour être précis. Fabriqués dans la même matière que les blouses de médecins des hôpitaux français. Résultats : ils ont pu fournir des produits qualitatifs et efficaces, toujours livrés en temps et en heure.
La réussite fut telle que d'autres organismes, hors des Landes, se sont rapprochés de Fabien et de Jérémy pour obtenir, eux aussi, des masques en tissu.
Un site Internet dédié a été mis en ligne. On peut y retrouver leurs masques, vendus par lots de 1000, mais aussi des conseils d'entretiens, par exemple. Ils continuent d'ailleurs de fournir de nombreux établissements, comme des campings, et des particuliers.
Bien que les demandes baissent petit à petit, et que la nécessité d'avoir des masques sera bientôt révolue, Fabien et Jérémy ont décidé de maintenir leur production. Pourquoi ? Car ils peuvent à tout moment basculer sur autre chose, et de nouveaux écrire une belle histoire.
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