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Tom d’Aqui cultive ausi l'innovation

A Parentis-en-Born, 6 jeunes agriculteurs font pousser des tomates d’ici dans des serres d’avant-garde
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Saluons déjà l’originalité de leur joli nom : Tom d’Aqui. Pour aqui, ici, et Aquitaine. Tom pour tomate ! Ici, c’est exactement à Parentis-en-Born, dans les Landes. Une initiative née en 2009 sur la Route des Lacs, étalée sur 6,5 hectares.

Saluons déjà l’originalité de leur joli nom : Tom d’Aqui. Pour aqui, ici, et Aquitaine. Tom pour tomate ! Ici, c’est exactement à Parentis-en-Born, dans les Landes. Une initiative née en 2009 sur la Route des Lacs, étalée sur 6,5 hectares.

tomdaqui2Aqui, pardon ici, la production de tomates sous serres a représenté un nouveau challenge. Quatre jeunes agriculteurs se sont lancés dans ce projet innovant, vite rejoints par deux agricultrices audacieuses. Dès 2015, l’exploitation couvrait 25 hectares sur deux sites, et employait 250 personnes.

tom-daqui-2Aujourd’hui, ce sont pas moins de 8.000 tonnes qui sont produites et vendues dans tout le Sud de la France. Il faut dire que le climat d’aqui, pardon d’ici, les fait rougir de plaisir, les tomates ! Entre proximité de l’Océan, et ensoleillement gourmand.

Les Tom d’Aqui appartiennent au groupe Rougeline, qui réunit 159 producteurs du Sud de la France et représente 250 hectares de serres.

tom-daqui-3A Parentis, l’objectif est simple : propreté, durabilité, responsabilité. On en croquerait.  Pas d’énergie fossile, des supports de culture organique, tendant vers le zéro pesticide, mais aussi le zéro déchet car tout est recyclé.

Pour chauffer la serre, Tom d’Aqui a développé un partenariat de 25 ans avec le groupe pétrolier Vermilion, basé aussi à Parentis. « De l’exploitation des puits de pétrole sont issus à la fois de l’eau, du gaz et de l’huile (pétrole brut). L’énergie calorifique issue de l’eau de production (60°C) est récupérée à l’aide d’un échangeur thermique et alimente les circuits de chauffage de la serre ».

tomdaqui1Ayons aqui, pardon ici, une pensée pour le génial Pierre Desproges qui assurait que : « A l’instar de l’androgyne, jamais tout à fait mâle et pas vraiment femelle, la tomate n’est pas le fruit qu’on nous dit, ni le légume qu’on voudrait nous faire croire. Le charme envoûtant de son goût flibustier tient tout entier dans cette trouble ambivalence, sel acide et sucre amer, qui vous explose en bouche quand vous croquez dedans. La tomate se mérite. »

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