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Créateurs et Passionnés

Jérôme Boisneau, permaculteur

A Vic-Fezensac, il s’inspire du Mouvement Colibris et organise des ateliers pour « jardiner sans travailler le sol ». En voilà un qui ne se prend pas le chou !
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Pierre Rahbi, l’auteur, philosophe, conférencier, d’origine algérienne, n’est plus à présenter. Il s’est, par sa lutte contre la désertification, et le Mouvement Colibris, imposé comme l’un des pionniers de l’agriculture écologique en France, appelant souvent à « l’insurrection des consciences ». Un véritable modèle suivi par beaucoup.

Ok, vous croyez vraiment que pour rencontrer des émules de Pierre Rahbi et une ferme dans l’engeance du Mouvement Colibris, il faut à minima aller en Ardèche ? Faux ! Rendez-vous à Vic-Fezensac, dans le Gers, pour rencontrer Jérôme Boisneau qui nous fait découvrir ou redécouvrir la permaculture.

Un permaraicher ! Eh oui, même si le correcteur orthographique qui n’est résolument pas à la page vire au rouge, voici le terme exact. Mais attention, un petit tour sur son site Internet (permaraicher.com) suffit à savoir qu’en plus de la culture permanente, Jérôme maîtrise tous les codes de la communication 2.0.

C’est bien fichu, animé, avec un calendrier actualisé, bref, ça le fait ! Surtout le canal officiel sur Youtube : youtube.com/channel/UCN6biA9z4sbK0ZBGuAFRwMg

Et comme les plus beaux savoirs sont ceux que l’on partage, Jérôme organise des ateliers, par exemple pour « jardiner sans travailler le sol », session qui fut organisée en juin dernier et obtint tant de succès qu’elle était « complète » !

Il faudra donc réserver pour les prochaines, les 6 et 13 octobre, les samedi 7 et dimanche 8 octobre, et les mardi 14 et mercredi 15 novembre 2017.

Apparemment, la formule intéresse tellement que Jérôme prépare une version en ligne de sa formation « jardiner sans travail du sol ». Adieu le motoculteur, bonjour le bonheur !

Entre woofeurs, stagiaires, et simples passionnés, ils sont nombreux à aller visiter la serre de 200 m2 pour les tomates, concombres, aubergines, poivrons et courgettes ou les 500 m2 en plein champs pour les poireaux, potimarrons, carottes, salades, etc… Pourquoi pas vous ?

Ici, pas question de vous raconter des salades, les carottes ne sont pas cuites, on ne vous prendra pas pour un chou, d’ailleurs vous ne ferez pas chou blanc, ce n’est pas la fin des haricots, on ne vous fera pas poireauter en rang d’oignons, et pas la peine de mettre du beurre dans les épinards car Jérôme ne ramène pas sa fraise.

C’est chou, non ?

 

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