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Créateurs et Passionnés

TALENTSCécile Martin Pariès et la célèbre Maison

Basée à Socoa, l’entreprise familiale innove en permanence depuis 125 ans avec ses subtiles recettes de chocolats et tourons, ses Mouchou et ses Kanougas, ses gâteaux basques, ses glaces…
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« C'est en 1895 que mon arrière-arrière-grand-père a créé la chocolaterie familiale. C’était un génie, il avait un palais extraordinaire et beaucoup d’imagination », retrace Céline Martin Pariès, l’actuelle gérante.

On doit également à Robert Pariès, le petit-fils de Jacques Damestoy et le grand-père de Céline Martin Pariès, le fameux Mouchou ®, une douceur aux amandes fraîches, et les premiers tourons de la maison, qui ont fait la renommée du chocolatier basque. Ils ont rejoint les chocolats et les célèbres Kanougas ® (caramels fondants), la plus ancienne spécialité de la Maison Pariès.

Véritable innovateur, il va également introduire le gâteau basque et les glaces aux préparations maison. Il confie les rênes de l'entreprise en 2000 à sa fille Françoise, la mère de Céline Martin Pariès. « La plupart des recettes que nous utilisons dans notre gamme actuelle, c'est mon grand-père qui les a créées. Mais nous essayons aussi d'innover tout le temps. Par exemple, pour fêter les 125 ans de l’entreprise, nous avons sorti un coffret en édition limitée avec de nouveaux produits ».

C’est à cette époque, et après des études de comptabilité et de finances, que Céline Martin Pariès entre dans l’aventure familiale. « J’ai baigné dans cet univers toute ma vie. C’était pour moi une évidence, le chocolat fait partie de mon patrimoine génétique, de ce que je suis ».

Une évolution spectaculaire et une implication des producteurs locaux…

En 20 ans, la petite affaire d’antan a sacrément évolué. Son chiffre d’affaires a été multiplié par 7 et des lancements de boutiques ont ponctué cette période particulièrement créative. A commencé par un retour à Bayonne en 2002, puis par d’autres ouvertures à Urrugne, à Saint-Sébastien et même à Paris.

Depuis 2009, les ateliers ainsi que les bureaux ont été regroupés en un seul et unique site de production à Socoa. C’est un chantier colossal pour une entreprise familiale, mais qui lui permet aujourd’hui de disposer d’une surface de travail adéquate, avec plus de 2.000 m2.

En 2019, deux nouveaux points de vente ont été lancés à Espelette et à Bordeaux. Sous la gérance de Céline Martin Pariès, depuis 2017, la Maison s’est ainsi muée en belle PME qui emploie aujourd’hui 70 personnes.

Le cacao et la vanille viennent tous deux de Madagascar, mais en dehors de ces deux ingrédients clés, le chocolatier basque s’efforce de travailler avec des produits locaux. « Travailler avec des producteurs locaux est très important pour nous. Toutes nos matières premières sont originaires de la région : le lait vient de la Ferme Larrea, nous cultivons nos propres noisettes, les œufs et la farine sont aussi du Pays basque et l’on achète nos amandes douces de l’autre côté des Pyrénées à notre fournisseur historique », indique Céline Martin Pariès.

Comme chaque année, les fêtes permettront de jauger l’activité : avec Pâques et la période estivale, Noël représente 50% des revenus annuels de l’entreprise.

En 2020, la Maison Pariès fête ses 125 ans. Un événement qui a été quelque peu perturbé par la pandémie. « Avec le confinement, nous avons beaucoup perdu. La réouverture des magasins a été très calme, mais on s’est adapté en mettant en place le click and collect par exemple », explique la gérante.

L’été 2020 a fait exploser les ventes pour le chocolatier basque. « C’était inespéré, nous avons progressé de 20 à 35% dans chacune de nos boutiques. Ce qui nous a permis de compenser le confinement et d’espérer une année blanche, sans perte ni profit dans la majorité de nos magasins », précise Céline Martin Pariès.

Pour tout savoir sur cette Maison, allez sur paries.fr

 

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