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Créateurs et Passionnés

Bertrand Burgalat

Le compositeur, musicien et chanteur a retrouvé ses racines pyrénéennes, dans un village qu’il tient à garder secret
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Il est des noms que l’on croit connaître sans pouvoir les situer exactement. Bertrand Burgalat est de ceux-là. Il faut dire que l’homme fait tout pour embrouiller l’observateur.

Jugez-en : producteur, arrangeur, compositeur, musicien, et aussi chanteur, il a travaillé sur près de 200 disques et a publié 9 albums sous son nom. Pour ne rien arranger, il est né à Bastia, mais est amoureux fou des Pyrénées. Complexe, le bonhomme, non ?

Complexe, mais attachant. Après une attirance vers la politique (plutôt à la droite de la droite) mais déclarant avoir « beaucoup de mal avec le marketing de droite et de gauche », il se lance dans la musique en bossant sur la BO du film « Les nuits fauves » de feu Cyril Collard (César du meilleur film en 1993).

Il a trouvé sa voie et monte son propre label, « Tricatel », du nom de l’industriel agité joué par de Funès dans « L’aile ou la cuisse ». Une bonne pioche, puisqu’on le voit collaborer avec Michel Houellebecq, Ingrid Caven ou Valérie Lemercier, sa compagne d’alors. Et en 2007, il connaît enfin le succès, avec le titre « Elu produit de l’année », de Christophe Willem, écrit, arrangé et produit par lui.

Depuis, il a produit ou « arrangé » (c’est-à-dire fait les arrangements) de belles pointures, tels Alain Chamfort, Adamo, Alizée, Philippe Katerine, Marc Lavoine, et même Dépêche Mode. Et a enregistré plusieurs albums sous son nom, chantant parfois en anglais, dirigé une collection sur le rock chez Actes Sud (dont la Pdg est l’actuelle ministre de la Culture). Bref, il n’arrête pas… Eclectique, le gars !

Et question à 1 euro : pourquoi donc Presse Lib’ nous parle donc de ce garçon, qui n’a rien à voir avec nos régions ? Eh ? C’est que précisément, c’est un grand amoureux des Pyrénées. Après tout, son père, préfet de profession, était originaire de Saint-Mamet, près de Luchon. Voilà pourquoi on l’a vu faire son marché, son petit panier sous son bras, au marché de Montréjeau et sillonner le Comminges, où il a sa résidence secondaire, qui devient de temps à autre principale, dans un village qu’il ne nomme jamais, afin de préserver son intimité.

Voilà donc pourquoi Burgalat avait toute sa place dans Presse Lib aujourd’hui. Parce que nos territoires sont peuplés de natifs. Et aussi de gens qui aiment nos lieux, nos coutumes et notre culture. Bienvenue chez toi, Bertrand.

https://www.youtube.com/watch?v=EZZfzdzaHJg

 

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