C'est ce qu’a parfaitement compris le quatuor à la tête de Fulllife, une société biarrote née il y a à peine un mois, qui a l’intention de frapper un grand coup.
Alexandre Malsch, Bruno Maugery, Thomas Chambolle et Philippe Vial sont les quatre mousquetaires à l'origine de Fulllife.
Chacun apporte une expérience de premier plan : les deux premiers sont co-fondateurs du groupe média Melty (15 millions d’ados ne jurent que par leurs sites) ; le troisième a été président de Boardriders Europe ; le quatrième est l’ex-directeur style et produits DC Shoes et Element.
Thomas Chambolle
Fulllife est née d'un constat : tous les sports ont leurs marques de vêtements qui leurs sont propres. D'abord dans le but de pratiquer l'activité, puis déclinés pour être portés au quotidien. Tous, mais pas encore l'esport. Ainsi, la start-up basque a bien l’intention de s’engouffrer dans ce nouveau marché plus que prometteur.
Le numérique, aussi virtuel qu'il soit, a un impact sur notre monde réel. Et l'un de ses impacts les plus importants est écologique. Ainsi, pour s'inscrire dans une démarche saine et respectueuse de l'environnement, Fulllife souhaite proposer des vêtements de qualité, durables et éco-responsables.
« Nous souhaitons créer un trait d'union entre le réel et le virtuel, l'individu et l'avatar, en concevant des produits et des expériences pour permettre à tous les joueurs de vivre leur passion pleinement ». Pour les joueurs, les produits Fulllife seront donc avant tout des outils confortables et pratiques pour jouer. Au-delà des vêtements, on parle aussi d'accessoires pour streamers (diffuseur de jeux-videos en direct), ou de produits techniques destinées aux équipes d'esport.
Ce n'est pas un scoop, le monde du jeu-vidéo est de plus en plus présent dans nos vies. Simple passe-temps à sa création, rapidement des concours ont été organisés récompensant les meilleurs joueurs amateurs. Puis, sont arrivés les données en lignes, permettant de se confronter aux meilleurs scores enregistrés à travers le monde, développant l'aspect compétition.
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Philippe Vial[/caption]
Depuis quelques années, de véritables fédérations organisent des compétitions professionnelles, où les joueurs sont de véritables athlètes, et où le public afflue en nombre. En 2019, les diffusions de ces compétitions ont enregistré une croissance de près de 50%.
Plus globalement, le secteur du jeu-vidéo représente un marché astronomique de près de 120 milliards de dollars, dont 5 milliards rien qu'en France. Des chiffres qui ne cessent de grandir, et qui devraient encore croître suite aux confinements, qui favorisent la pratique.
Un projet soutenu par de très solides partenaires…
Les expériences des quatre fondateurs ne peut que rassurer et mobiliser les investisseurs. Résultat, Fulllife a collecté la bagatelle de 2,5 millions d'euros lors de la récente levée de fonds, soutenue par le cabinet d'avocats Saul-Associés.
Parmi les contributeurs, on retrouve du très lourd, notamment : Holnest, le family office de Jean-Michel Aulas, principal actionnaire de l’Olympique Lyonnais ; Olivier Mathiot, président de The Camp, vice-président de France Digitale et cofondateur de PriceMinister ; Thierry Debarnot, cofondateur et président de Gaming Campus, le premier campus européen qui forme aux métiers du jeu-vidéo ; ou encore Marc Jalabert, associé d’Acequia Capital et ancien manager général de Microsoft.
Le projet est également soutenu par Pyrénées Gascogne Développement, la société de capital investissement du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne, qui accompagne le développement et la transmission sur son territoire. Elle s’adresse aux entrepreneurs, PME et ETI, avec une vision de long terme portée sur la proximité et l’innovation.
Fulllife se dit « particulièrement fier d'avoir obtenu la confiance d'investisseurs de cette qualité, dès l'origine du projet, dans un contexte économique inédit ». La société dévoilera plus d'informations sur son programme en début d'année prochaine et s’installera dans le futur « Connecteur », construit par le Crédit Agricole Pyrénées Gascogne à Biarritz.
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