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Créateurs et Passionnés

Julien Dubecq et Mecadaq

La PME de Tarnos grandit spectaculairement aux Etats-Unis en devenant sous-traitant de premier rang de Boeing. Une aventure qui décolle…
MECADACQ DUBECQ 1
La France compte un peu plus de 4 millions de PME (soit 99,9% des entreprises) qui constituent le fer de lance de l’économie tricolore. Et certaines n’hésitent pas à se lancer à l’abordage de l’export, ainsi Mecadaq (ex Mécanique Aquitaine).

L’entreprise est spécialisée dans la fabrication et l’assemblage de pièces mécaniques de précision, et tout particulièrement des composants de portes. Sa dernière acquisition concerne Hirschler Manufacturing, sise à Houston…

Créée en 1971 par le père de l’actuel dirigeant, Julien Dubecq, c’est alors une petite entreprise d’une quinzaine de collaborateurs ; les méthodes commerciales de son fils, qui prend sa relève vingt ans plus tard, vont considérablement la booster, avec l’implantation de deux sites, à Tarnos et Pessac et l’ouverture de 48 % de son capital à Activa Capital, un investisseur ayant vocation à accompagner les PME à fort potentiel.

Et du potentiel, ce n’est pas ce qui manque à Mecadaq, puisque ses clients se nomment Airbus, Dassault Aviation, Zodiac Aerospace, Latécoère, Mitsubishi, Stelia ou Tect Aerospace, pour les principaux.

Ainsi lesté, Julien est allé se renforcer là où on ne l’attendait pas : aux Etats-Unis, à Los Angeles, où Mecadaq traite ses contrats l’unissant à Boeing. Et dorénavant en acquérant Hirschler Manufacturing (30 salariés) à Houston, où l’ensemble du potentiel américain de la PME landaise va être regroupé. Une croissance externe doublé d’un renforcement sur la France, puisque l’entreprise a acquis au fil des ans deux sociétés : la savoyarde Marignier (8 millions d’euros de CA), spécialisée dans l’usinage d’engrenages de précision, travaillant déjà pour Zodiac Aerospace. Puis Armoa, PME francilienne (CA de 18 M. euros) qui fait dans l’usinage de haute précision de pièces en aluminium.

Mecadaq, fort de ses 300 collaborateurs, pèse désormais 60 millions d’euros de chiffre d’affaires, devrait en faire dix de plus à la fin de cet exercice et atteindre les 100 millions à l’horizon 2020. Une belle histoire initiée… à Tarnos.

 

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