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Lucas Mahias, double champion du monde

Le Montois, champion du monde d’endurance moto, puis de Supersport comme pilote officiel Yamaha, est passé chez Kawazaki. Il a l‘envie de tout gagner…
MAHIAS 2
Lucas Mahias, qui fêtera ses 30 ans en avril prochain, a donc remporté le titre mondial Supersport en 2017 sur une Yamaha YZF-R64, mais connu une saison 2018 plus mitigée. Ce qui l’a visiblement poussé à changer d’air.

Pour Lucas Mahias, qui a officiellement quitté Yamaha pour Kawazaki début décembre, ça ne se passera donc pas en Superbike cette année.

Apparemment, toutes les conditions n’étaient pas réunies pour y aller avec Yamaha, au niveau financier comme au niveau de la machine, et le pilote au caractère bien trempé a préféré continuer de jouer le titre en Supersport plutôt que les seconds couteaux dans la catégorie supérieure, où il n’accompagnera donc pas Sandro Cortese (champion du monde 2018 en Supersport).

Reculer pour mieux sauter ? C’est en tout cas un gros défi qui attend Lucas Mahias et son nouvel engin, cette année en Supersport. On a pu le voir ce weekend pour la reprise des championnats du monde : la concurrence va être rude. Cela se passait en Australie, sur le circuit de Phillip Island, à deux pas de Melbourne et de l’océan. Un circuit qu’apprécie beaucoup notre jeune pilote, qui y avait triomphé l’an dernier, mais à qui la chance n’a pas souri cette année. Car après avoir plutôt bien manœuvré pour une première avec sa nouvelle machine, finissant cinquième sur la piste, il a écopé d’une pénalité pour avoir été trop vite aux abords des stands. Il termine finalement à la douzième place.

Nouvelle machine, nouveau défi..

On rappelle que ces championnats Supersport et Superbike, qui accueillent respectivement moyennes et grosses cylindrées, se distinguent des compétitions MotoGP en ce qu’ils se courent sur des machines proches des motos de série et non sur des prototypes.

Le championnat Supersport comportera 12 épreuves sur l’année, qui mettront aux prises 24 prétendants (dont 6 Français !) de 16 équipes différentes. Après l’Australie, la prochaine épreuve aura lieu mi-mars en Thaïlande, où le Montois devrait arriver le couteau entre les dents.

Si l’année commence mal pour lui, Lucas Mahias est coutumier des coups d’éclats et des remontées improbables. L’an dernier, après un sérieux trou d’air, le pilote avait fini sur le podium des quatre dernières épreuves du championnat. Il en avait remporté deux, dont la dernière au Qatar, montrant toute l’étendue de son caractère.

Mais 2018 est déjà dans le rétroviseur. Cette année, il faudra lutter avec les Yamaha de la team GMT94 de Jules Cluzel et Corentin Perolari, et surtout de la team Bardahl du suisse Randy Krummenacher (qui s’est imposé ce week-end).

Le contrat de Lucas Mahias chez Kawasaki a été signé pour un an, avec reconduction automatique en cas de titre mondial et une option pour la montée en Superbike en 2020. S’il arrive à trouver le bon tempo et à exploiter la marge de progression de sa Kawazaki, la bataille pourrait devenir passionnante.

L’année sera en tout cas décisive pour le Montois de bientôt 30 ans, qui aime à s’entraîner seul et n’a pas sa langue dans sa poche. Pour le plus grand bonheur des observateurs.

Allez, on croise les doigts pour la suite : ça va rouler !

 

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