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Créateurs et Passionnés

ENTREPRISES D'ICIMarc Toulouse et ses moulinets made in Béarn

L’entreprise, basée à Pau, développe cette fabrication unique en France, depuis 1952. Ses Peerless-BAM sont particulièrement prisés par les pêcheurs à la truite…
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La saison de la pêche va bientôt ouvrir. Une occasion saisie par PresseLib’ pour donner un coup de projecteur sur cette aventure familiale et locale. Tout ce qu’on aime !

Depuis sa création, l’usine développe son savoir-faire au 84 avenue des Lilas à Pau. « Mon père a toujours voulu créer des objets de qualité. Il a débuté sa carrière comme sous-traitant pour la fabrication d’outillages pour les caméras Levêque, pour Turbomeca, pour les aimants Arelec… », raconte Marc Toulouse, 76 ans, l’actuel gérant de la société familiale.

« Il s’est véritablement lancé en 1952 lorsqu’un pêcheur pyrénéen lui a demandé de fabriquer un nouveau type de moulinets pour la pêche à la truite. C’est ainsi qu’a démarré l’aventure depuis son petit atelier », indique Marc Toulouse.

Très vite, une première série d’un millier d’exemplaires sort de l’usine des Lilas, puis il double la production. Isidore refuse de brader les prix de ses produits et privilégie la qualité pour se démarquer de la concurrence. Le Béarnais crée la marque Peerless, « hors pair » en anglais. La saga est définitivement lancée avec le premier moulinet à tambour fixe, le BAM comme Bernard, Alain et Marc, les trois premiers fils d’Isidore.

Tous les six mois, un nouveau moulinet est mis sur le marché. « Ça fait plus de 50 ans que je suis dans l’entreprise familiale. J’ai baigné dans les moulinets toute ma vie. C’est donc naturellement qu’à la fin de mes études, j’ai intégré l’entreprise », note-t-il.

Aujourd’hui, on trouve des Peerless-BAM aux quatre coins de la planète. Année après année, la gamme s’est étoffée pour compléter un catalogue bien rempli, avec une bonne trentaine de modèles. « On couvre toutes les pêches sportives avec une gamme complète de moulinets », se réjouit Marc Toulouse. « En France nous sommes désormais les seuls dans ce domaine. Et notre principal concurrent est chinois ».

Garantis 15 ans…

La plupart des grands fabricants hexagonaux qui concurrençaient Peerless-BAM dans les années 1950 ont disparu. La marque se distingue encore par ses matériaux, à 95% français et par l’étendue de sa gamme. « Partout dans le monde, les utilisateurs de nos moulinets peuvent commander les pièces qu’il leur faut pour réparer leur moulinet », explique Marc Toulouse. « On garantit quinze ans de durée de vie minimum et la possibilité de transmettre l’objet de père en fils. Nous avons à cœur de faire un produit réellement durable ». En 2017, cette entreprise de dix employés a vendu 4.654 moulinets.

Un changement de cap…

L’entreprise évolue toujours. « Nous allons davantage nous concentrer sur nos modèles phares, en concentrant notre gamme. Cependant, les pièces de rechange de tous les moulinets que nous avons produits seront toujours disponibles », affirme Marc Toulouse.

Peerless-BAM va donc mettre l’accent sur les deux stars de son catalogue : le Ritma 72 pour la pêche au toc et le Ritm 80, un moulinet semi-automatique pour la pêche à la mouche, avec un dessin reconnaissable et un mécanisme tripâtes (brevet déposé).

L’entreprise familiale va aussi créer de nouveaux produits. « Avec le Protect 52, nous espérons développer notre chiffre d’affaires. Il possède une bobine extra large pour éviter que le fil ne s’emmêle ; il est composé d’un roulement à bille et d’une bobine yoyo, très pentue. Sur le moulinet, nous avons mis un pêcheur stylisé appelé Bamy en hommage à Yves, le quatrième fils d’Isidore, mort en Inde », souligne le patron de l’entreprise Toulouse.

« Notre prochain produit sera un moulinet de petite taille pour la pêche à la mouche. Ritm 65 sera un moulinet encore plus léger. Nous travaillons aussi sur un nouveau moulinet pour gauchers, le BAM 460 ».

Amis pêcheurs, êtes-vous sûr d’être bien équipé pour la saison ? Pensez au made in Béarn !

Informations sur le site internet – cliquez ici

 

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