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Créateurs et Passionnés

Alki d’Itsassou

Les meubles portant la griffe de la coopérative basque s’installent dans les lieux les plus réputés. Il va falloir pousser les murs...
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On est en 1981, année de l’élection de François Mitterrand, des décès de Bob Marley, Bill Haley, Jacques Lacan et Jean Nohain. Et pour faire contrepoids, des naissances de Zlatan, de Fernando Alonso et surtout de Clara Morgane. Autant intéressant, à Itsassou, au Pays basque, dans un environnement rural et peu industrialisé, cinq amis unissent leurs forces et leurs illusions pour monter une coopérative. Ce sera Alki, un atelier de meubles. Un succès jamais démenti qui mérite d’être conté.

Très vite, la qualité de ses productions, chaises type basque et tables, lui valent de devenir une référence dans le secteur du mobilier traditionnel.

Mais le coup de boost est définitivement donné en 2005 avec la venue du designer industriel Jean-Louis Iratzoki, qui va concevoir la collection Elea, suivie de Laia et Kuskoa.

alki3peioetjeanlouisD’autres talents vont par la suite participer au projet, tels Samuel Accoceberry et Patrick Norguet. On voit dès lors des meubles griffés Alki aux sièges sociaux d’Hermès, Levis Strauss ou Quiksilver, ainsi qu’à la récente Cité du Vin bordelaise. Et même, affirme-t-on sans trahir un secret d’Etat, dans le bureau de Manuel Valls. Une sorte de consécration.

Tout cela explique que la petite coopérative songe sérieusement à pousser les murs. Ou plutôt à déménager, tout en restant dans la proximité d’Itsassou et soit à la recherche d’un terrain viabilisé de deux à trois hectares.

alki2Cette opération permettrait d’y implanter de nouveaux locaux, de permettre aux trente salariés coopérateurs d’avoir leurs aises et de se doter d’un showroom, un outil d’aide à la vente bien plus performant qu’un simple catalogue ou une page Internet.

Et bien sûr, de performer la production actuelle, qui sort quotidiennement jusqu’à 70 chaises et 10 tables.

alki4Suite de l’aventure au prochain numéro, mais avec ses nouveaux objectifs tracés par Peio Uhalde, son Pdg, et un chiffre d’affaires qui grimpe chaque année, pour dépasser cinq millions d’euros, il ne manque plus effectivement qu’un nouvel écrin pour ce petit joyau du Pays basque.

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