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Créateurs et Passionnés

TALENTGuillaume Jaulerry et le bracelet intelligent

Avec O Company, le Biarrot travaille au développement de cet objet connecté innovant. Ce produit breveté pourrait être mis sur le marché dès l’année prochaine aux Etats-Unis...
O Company 3
L’idée avait germé en 2015 dans l’esprit de ce quadragénaire biarrot, qui vient de constituer une équipe de 6 personnes pour en parfaire le développement et y associer de nouveaux investisseurs. Cet équipement technologique devrait être lancé en 2021 depuis… Washington.

Le futur des « wearables » est pour bientôt ! C’est en tout cas ce qu’on peut lire en ce moment sur le site web d’O Company, structure créée à Washington DC par Guillaume Jaulerry, un ancien du conseil et des industries du luxe et de l’automobile. Par « wearables », on entend ces accessoires connectés que l’on porte sur soi. L’idée ? Développer et commercialiser l’équivalent d’un « mini-serveur privé » sous la forme… d’un bracelet.

« Plus que d’un appareil comme une clé USB, il s’agira en effet d’un véritable petit serveur avec son processeur, son disque dur et sa carte mère. Il permettra en outre une conservation des données et fichiers de manière totalement sécurisée, sans passer par le cloud, et de toujours les avoir sur soi », explique l’entrepreneur, diplômé de l’ISEG, de l’Université de Navarre et issu d’une vieille famille biarrote. Connectivité (GPS, WiFi), design et sécurité seront donc les principaux atouts du nouvel accessoire, qui ne fera pas téléphone et se distinguera aussi des montres connectées classiques par une capacité de stockage supérieure. Beaucoup d’autres évolutions seraient d’ores et déjà prévues pour ce produit, qui devrait être prochainement présenté plus en détail par la jeune startup sur son site

À la recherche de nouveaux investisseurs…

Un brevet a déjà été déposé aux États-Unis, où Guillaume Jaulerry espère lancer une production en 2021. En attendant, il vient de s´entourer d´une équipe de 6 personnes (marketing, design industriel, web, finances et volets technique et software/hardware) pour finaliser ce projet, le présenter prochainement aux investisseurs, l’amener sur le marché et, bien entendu, le pérenniser.

Car évidemment, mettre un objet technologique sur ce marché attractif de 330 millions d’habitants, chasse gardée des grandes multinationales locales du secteur de l’électronique grand public, n’est jamais une mince affaire, et il faudra des partenaires, de l’organisation et du soutien. Quoiqu’il en soit, outre les facilités administratives, le choix des États-Unis s’imposait aussi au regard du tissu de fournisseurs, bien adapté à ce type de projet, avec une bonne disponibilité des composants nécessaires à une telle production.

En phase de développement, cet audacieux projet de bracelet ne pâtirait pas des conditions sanitaires actuelles. « Les investisseurs sont toujours à l’affût de nouveaux projets technologiques. Il ne semble pas y avoir de souci de ce côté », souligne l’entrepreneur, qui s’attend à un retour à la normale en juillet Outre-Atlantique.

Et au vu du climat actuel, les innovations technologiques de ce genre pourraient même avoir la faveur desdits investisseurs par rapport à d’autres types de placements. C’est tout le mal qu’on souhaite à la toute jeune O Company. Et pourquoi « O », d’ailleurs ? Pour la forme du bracelet, bien sûr, mais aussi pour la fameuse notion de « cercle privé », en bon accord avec l’argument de plus en plus crucial de la sécurité des données personnelles.

Informations sur le site internet, cliquez ici

 

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