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    Brice Goguet au nom de Voltaire

    La selle révolutionnaire connectée permet de mesurer et comprendre les performances du cheval. Une vraie réussite à la française venue d’Espelette
    SELLE VOLTAIRE 3
    Si le bon Voltaire avait imaginé un seul moment que son nom allait être donné à une sellerie ! Heureusement, on est ici – à Bassussary - dans le haut de gamme, de fin du fin, le must de la technologie, puisque l’entreprise basque a inventé des selles d’équitation dotées d’un astucieux dispositif.

    A l’origine de la société, un homme, Brice Goguet, ancien cavalier d’obstacles, qui dans un garage d’Espelette, imagine une selle innovante, qui obtient d’emblée l’attention des connaisseurs ; ainsi devient-elle en 2011 le sponsor officiel du Winter Wellington Equestrian Festival et l’année suivante, remporte-t-elle sa première médaille d’or aux Jeux Olympiques de Londres, avec Dirk Schräde, en concours complet.

    Le temps est venu de voir plus grand, et un déménagement est effectué sur Bassussarry, tandis que les récompenses s’accumulent, avec la victoire en Coupe du monde 2013 de Beezie Madden, et l’obtention du Prix de l’Entreprise artisanale, décerné par RMC.

    La raison de ce succès ? Son originalité, alliant haut de gamme et sur mesure, et son dispositif électronique, introduit dans l’arçon de la selle, permettant d’enregistrer l’ensemble des datas de la monte : la vitesse, bien sûr, mais aussi le nombre de pas, la hauteur des obstacles franchis, le temps passé à chaque allure, la cadence, la régularité.

    Une « selle intelligente », dite Blue Wing, dotée d’un capteur « Equisense » qui, relié à un smartphone, permet de mesurer et comprendre les performances du cheval.

    Vous adorez, et vous en voulez une à tout prix ? C’est le cas de le dire, puisque l’équipement coûte entre 3.500 et 4.000 euros, mais malheureusement, l’essentiel des ventes est réalisé aux Etats-Unis, ainsi que dans une trentaine de pays. 90% au total.

    Mais ne désespérez pas, car Voltaire s’intéresse aussi au marché français, via une entreprise qu’il vient d’acquérir, Forestier. Prochaine étape pour la jeune entreprise : quitter les locaux Bassussary, devenue trop exigus, pour rejoindre Bidart et sa technopole Izarbel, où l’agglo vient de lui céder un terrain de 4.000 m² sur lequel vont être édifiés ses locaux, sur 1.625 m2.

    Bref, l’équitation 3.0, c’est une réalité. A vous d’en profiter désormais !

    Informations sur le site de Voltaire

     

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