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Coup de coeurJacques Barthouil régale depuis Peyrehorade

Il soigne son foie gras, mais aussi son saumon fumé – La PME familiale a notamment modernisé ses locaux pour passer un nouveau cap...
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Un canard, moi j’aime bien les canards, deux canards, moi… On connaît la chanson et si l’entreprise Barthouil, installée à Peyrehorade, sur les bords du gave, devait faire un jour de la publicité à la radio, elle choisirait certainement cette scie enfantine en guise de jingle.

Un canard, moi j’aime bien les canards, deux canards, moi… On connaît la chanson et si l’entreprise Barthouil, installée à Peyrehorade, sur les bords du gave, devait faire un jour de la publicité à la radio, elle choisirait certainement cette scie enfantine en guise de jingle.

barthouilCar depuis la création de la boucherie familiale en 1929 par Gaston, le grand-père de l’actuel exploitant, Jacques Barthouil, elle s’est fait une sacrée belle spécialité dans l’univers du foie gras. Précisions : du foie gras de canard.

barthouil-saumonMais pas que. Car si vous êtes à la recherche d’un délicieux saumon fumé artisanal, vous avez là votre adresse. Le poisson (venu de Norvège, du Labrador ou de l’Adour) est fileté écaillé, rincé, salé au sel sec (de Salies-de-Béarn), séché et enfin fumé « en suspense », c’est-à-dire pendu dans un fumoir aux copeaux de bois d’aulne durant 24 heures avant d’être tranché à la main.

Une méthode de fabrication « à l’ancienne », la même depuis papy Gaston. Ce qui explique en partie le prix au kilo, mais entre un saumon griffé Barthouil et un autre de grande surface, il y a un monde. Vous n’avez qu’à essayer pour être convaincu.

barthouil-foie-grasMais revenons à notre canard, animal de prédilection de Jacques, depuis son arrivée dans l‘entreprise en 1971. Là encore, c’est le côté artisanal qui prime, avec une préférence pour le canard « picaillon » que l’on trouve en particulier en Chalosse.

Une bête connue pour sa croissance plus lente que celle de ses congénères, qui a besoin de 14 à 17 semaines d’élevage avant de commencer à être gavé, soit 3 à 6 semaines de plus que les autres. La maison Barthouil en traite 30.000 par an, avec une attention constante, que l’on cuise au torchon ou à l’étouffé.

barthouil-4Preuve du dynamisme de cette PME qui sent bon le terroir, elle a récemment modernisé sa conserverie, un investissement lourd, de 2,6 millions d’euros.

Une preuve de confiance, obtenue très certainement après que leurs dirigeants ont savouré les fameux canards Barthouil… La qualité, ça paye !

Informations sur le site de l'entreprise

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