On les avait laissés, il y a quelques semaines, dans une mission périlleuse, puisqu’ils avaient été choisis pour accompagner une mission périlleuse à Tchernobyl. Là, le drone devait être piloté à plus de 100 mètres de haut à l’intérieur de la centrale endommagée, sans aucune aide satellite. L’occasion pour les béarnais du drone de monter leur savoir-faire.
Est-ce cela qui a fini de convaincre Azur Drones, leaders sur le marché du drone civil, installés à Boulogne-Billancourt de racheter Air City Diagnostic ? Pour ceux qui venaient de lever 7 millions d’euros en début d’année, et avaient déjà racheté Flying Eye, premier constructeur de drones civils homologués en France, l’opportunité ne pouvait être loupée.
Il faut dire qu’Air City Diagnostic travaillait déjà avec Azur Drones pour des prestations techniques. Ici, ils seront intégrés au sein de la Direction Aquisition & Analysis afin de consolider l’expertise des équipes. Et le Sud-Ouest devient, par là-même, une nouvelle vitrine de présentation pour l’offre de vidéoprotection Drones’Guard.
Quant à Air City Diagnostic, ils avaient besoin de ressources pour assurer leur développement, et entrent là dans un giron plus que confortable. Tout est bien pour les deux « partis » donc. Un mariage de raison et d’amour. Ou du moins de respect.
Plus que jamais, notre adage maison est valable : drone un jour, drone toujours (ok, ça ne veut rien dire, mais on aime).
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