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Quand Contis fait son cinéma

Dans la petite cité balnéaire, 50 courts-métrages sont en compétition pour la 2 »e édition du festival, avec notamment Pépé le morse, César 2018 du meilleur court…
CONTIS 2
Betty et Rainer, ces prénoms vous disent quelque chose ? Pourtant à Contis, ce couple est connu de tous, pour avoir réussi à implanter dans ce petit village des Landes, au bord de l’Océan, un superbe festival de courts métrages. Rendez-vous jusqu'au 25 juin.

Retour sur une aventure passionnante, et sur une projection (bravo, rédacteur, tu as le sens de la formule) des œuvres qui vont être présentées. À ma gauche, Betty Berr, qui fit une courte carrière au cinéma, tournant même avec Jean-Luc Godard en 1977 (Le tour de la France par deux enfants).

À ma droite, Rainer, son conjoint. Tous deux décident en 1996 de reprendre le cinéma de Contis, en désuétude depuis cinq ans ; grâce à leur savoir-faire, leur carnet d’adresses et beaucoup d’énergie, le lieu revit et mieux, il est devenu une référence dans l’univers du cinéma, avec la mise en place de son festival. Chapeau, les artistes !

Venons-en au programme de l’édition 2018. Ce jeudi, les festivités ont débuté avec la cérémonie d’ouverture, suivie de la projection en avant-première du film Le Grand bal, de Laetitia Carton.

Le lendemain, on a pu apprécier quatre films en VO : La tendre indifférence du monde, Woman at War, Dogman et Ma fille. Tandis qu’à 18h débutera la compétition européenne de courts-métrages, suivie d’un programme de courts aquitains. Et on a fini dans la joie àvec un concert de Tobrogoï au bar du cinéma.

Samedi 23, trois rendez-vous touchant à la compétition sont organisés à 12h, 16h et 23h, entrecoupés d’une table-ronde sur la réalité virtuelle, avec Vincent Ravalec et Gwenaëlle Clauwert.

Le dimanche, la projection des courts débute à 11h, se poursuit à 15h, avec une autre table-ronde intitulée « Qui a peur des séries ? » à 18h30. Et la cérémonie de clôture, la remise des prix ayant lieu la nuit tombée, dès 22h30. Et autant partager le plaisir jusqu’au lundi 25, avec le matin un programme de courts-métrages s’adressant aux adolescents, suivi en soirée de trois films : C’est qui cette fille ? The Charmer et Chris the Swiss.

Un festival désormais largement majeur, qui a reçu l’an dernier le label Europa Cinémas, ce qui va lui permettre une meilleure visibilité. Pour la qualité, rien à toucher, l’innovation, l’audace et le talent sont là.

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