Souvenez-vous, l’été dernier… Non, ce n’est pas le titre du dernier opus de Harlan Coben… Mais l’été dernier, nous vous annoncions l’arrivée en grandes pompes du Tep Scan au Centre Hospitalier de Pau.
C’est que, jusque-là, pour les habitants des Pyrénées-Atlantiques, c’était passage obligé par le Centre Hospitalier de la Côte Basque, voire Toulouse ou Bordeaux dans certaines suspicions de métastases de cancers.
Preuve qu’on l’attendait depuis longtemps, à peine sept mois après sa mise en service paloise, le Tep Scan a déjà servi à pratiquer 1140 examens (ce qui amène à une moyenne de 15 par jour), et dans les statistiques convaincantes, on sait qu’un patient palois gagne 2 à 4 heures de trajet pour son examen, non négligeable lorsqu’on est malade, et donc affaibli.
C’est dans le cadre d’un Groupement de Coopération Sanitaire (GCS) que le Centre Hospitalier de Pau, celui de Bigorre et le CIMOF (Centre d’Imagerie Moléculaire et Fonctionnelle de la Clinique Pasteur à Toulouse) se sont regroupés pour effectuer les Tep Scan à l’unité de médecine nucléaire du bâtiment Hauterive.
Examen d’imagerie reposant sur l’injection dans le sang d’un traceur faiblement radioactif du glucose marqué, permet de repérer d’éventuelles métastases invisibles par les autres techniques d’imagerie. Il est envisagé pour demain que les infections inflammatoires et la neurologie puissent bénéficier de cette technique.
A Pau, on sera déjà dotés et opérationnels !
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