Une mutualisation des moyens, des programmes harmonisés et la volonté d’amener au plus haut les quelque 1.000 étudiants concernés, tels sont les buts que s’étaient fixé alors ses dirigeants, avec Delphine Etchepare à leur tête.
Dans les faits, Delphine occupe toujours son bureau des Rocailles, où elle est installée depuis quatre ans, tout en ayant la main sur l’ensemble, tandis que Frédéric Duprat, le patron de Bayonne, est passé directeur-adjoint, en restant lui aussi en ses murs.
Le tandem a mis à profit la période de préparation pour affiner son projet culturel, axé sur le social, le tout centré sur la sempiternelle question : l’art, ça sert à quoi ? D’ailleurs, est-ce que l’art doit « servir » ?
Le nouvel établissement public propose des formations comme le Diplôme national d’Art (option Art), 1er cycle niveau licence, qui permet l’inscription des étudiants dans un cursus de LMD (licence – master – doctorat) ; une classe préparatoire aux concours des Ecoles supérieures d’art ; une MANAA (mise à niveau en arts appliqués).
D’autre part, il propose du lundi au samedi des ateliers de pratique plastique amateur, ouverts à tous les publics à partir de 7 ans, ainsi que des stages durant les vacances scolaires.
Manifestement, la formule séduit : ce sont 875 élèves, venus des quatre coins de l’hexagone, comme dit l’autre, qui se sont inscrits dans les différents ateliers, auxquels se rajoutent 120 étudiants relevant de l’enseignement supérieur. Chaque classe ne dépasse pas les vingt élèves, ce qui relève de l’exploit.
Voilà une école bien née !
Informations sur le site internet
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire